Récit de cette soirée lausannoise écrit pas Danièle Blanc et Corentin Coupet
« Parce qu’une bonne course c’est un beau parcours, du beau temps, des passages dans des endroits symboliques, une préparation rigoureuse…Mais surtout, une organisation et des bénévoles au rendez-vous!!!
C’est pour cette raison que cinq membres d’Evian Off Course (Danièle Blanc / Habib Yaker / Najib Chadri / Philippe Neyrolles et Corentin Coupet) se sont déplacés samedi dernier en terre vaudoise afin d’aider Ben et son équipe de choc pour que l’Urban trail de Lausanne puisse se dérouler dans les meilleures conditions.
Le mini bus du club nous a bien servi pour faire du covoiturage jusqu’au stade Pierre de Coubertin. Nous prenons ensuite rapidement nos marques avant d’être briefés par ben, responsable de l’évènement. Les rôles sont connus de tous, ce sera « ouvreurs » sur le parcours du 18 km pour Philippe et Corentin, et, serres-files sur le grand tracé 31 km pour les trois autres.
Les ouvreurs partent donc 1 h 30 avant le départ des coureurs, veillant au bon balisage du parcours. Au programme, un beau fractionné sur 18 bornes ponctué de fléchages fluo au sol, pose de balises et piquets réfléchissants tout au long du parcours. Il y aura eu l’énigme du cèdre, la question de la gare routière, de l’orientation dans le vieux Lausanne!!! Les ouvreurs partis en mode « Pékin Express » (sac à dos, montres, gpx). Ben briefe et équipe les fermeurs (3 gros sacs dont ils comprendront au fil de la course qu’il fallait une telle contenance, talkie-walkie) Danièle, Habib et Najib prendront le départ derrière les coureurs des deux parcours avec l’obligation de rester derniers! A 19 heures, le départ est donné. Tous les sportifs se défient sur la course avec chacun ses objectifs mais surtout avec du plaisir. Les trois acolytes se lancent dans l’aventure: encourager les trailers et débaliser.
Un début de course sur les bords du lac, peu de balisages puisqu’un cycliste est devant et ouvre sur quelques kilomètres. Le temps aux fermeurs de se familiariser avec le job et visualiser la signalétique. La cohabitation coureurs / badauds est sympathique, tout comme l’ambiance. Finie la balade sur front de lac, les sportifs attaquent la montée. Et contrairement à certaines idées reçues, Lausanne présente de belles côtes. Les coureurs s’engagent dans les ruelles, chemins, pour un tracé dans l’arrière ville.
Commence alors « sérieusement » le débalisage. Tout doit être enlevé (enfin presque, sauf les signalétiques de chantier posées par une grande entreprise Suisse!) Chacun trouve sa place: Habib (responsable radio), Najib (technicien Rilsan qui délaisse les ciseaux collector de Ben au profit de l’Opinel n°7) et Danièle, la stratégie se met en place: l’un prend à droite,l’autre à gauche…Méthode tellement efficace que lorsque Habib s’arrête pour résoudre un petit problème avec un bénévole, en repartant, il perd la trace du parcours, mais sa logique lui permet de revenir rapidement!
Arrive la séparation des deux parcours. Les « 18 » partent sur la gauche et les fermeurs à droite. Ils étaient avec les derniers du « 18 » mais ceux du « 31 » sont loin. Ils ont la forêt pour eux, le débalisage est facile, rapide, voyant, parfait et SPORTIF. Les bénévoles sont heureux de les voir à tous les niveaux. L’arrivée des fermeurs correspond à la fin de leur mission (après avoir tout rangé). L’organisation de Ben est top. il a même prévu les chemins secs, la pleine lune et la chouette qui hulule pour faire courir Danièle plus vite.
Premier ravito: un petit feu de bois, casse-croûte et dépôt de tout le balisage récolté. Il faut avouer que le paquet a été mis pour un balisage parfait, les sacs sont pleins. C’est reparti pour la descente. Les bénévoles les informent que les derniers coureurs ne sont pas loin. Pour que la mission soit totalement remplie, Habib lance le défi de rattraper les derniers coureurs. Se lance alors une course pour les trois fermeurs. Au début, dans les chemins (uniquement un petit arrêt au deuxième ravito, ils vident les sacs, se ravitaillent légèrement et repartent)puis dans LAUSANNE BY NIGNT, avec un accueil et des encouragements de personnes festives. Au passage, Najib et Habib notent quelques bonnes adresses… Vague discussion conviviale entre Najib et une charmante personne, la conclusion est rude mais avec le sourire: Nous ne sommes dans le même monde (Bah, les sportifs font aussi la fête!)
Les trois fermeurs rejoignent la dernière sportive en course (souriante et heureuse d’être finisher) et terminent avec elle ce magnifique URBAN TRAIL DE LAUSANNE sous les clameurs du staff. Quel bonheur de terminer derniers………………….
Magnifique expérience sportive et humaine qui permet également de comprendre l’implication des bénévoles et la nécessité de les soutenir pour que les évènements puissent se réaliser. Ben remercie l’équipe. Les cinq évianais prennent le chemin du retour en ayant accompli une sortie longue!!!
Une expérience que tous les coureurs devraient faire au moins une fois par an, pour se rendre compte de tous les « à côtés » qu’une course implique et l’importance des bénévoles. »