Au lendemain des deux séries éliminatoires où se mêlaient joie et déception pour les deux engagées d’Off Course, les compteurs étaient remis à zéro pour Naïs Racasan. Oublié les bilans, un seul objectif une médaille et de préférence en or. Mais comme le disait si bien Margot en début de semaine, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué! Et elle sait de quoi elle parle la demoiselle.
Dimanche matin donc après un repas vite avalé, nous reprenons la direction de la salle avec toujours du soleil sans oublier le vent. Un autre invité surprise nous a rejoint: le papa de Margot venu la réconforter de sa mésaventure après un voyage en train. En le voyant, elle peine à y croire balancée entre joie et tristesse de son échec de la veille.
A 14 heures, Naïs part s’échauffer toujours en externe, puis à 15 h 00, plus d’entraîneur de supporters, elle est seule en chambre d’appel face à son destin. Trente minutes qui vont être longues où les huit filles en lice s’observent, se regardent en se demandant laquelle d’entre elles va être la numéro 1?
Pendant ce temps, Margot et nous autres prenons place autour de l’anneau de 200 m pour filmer et photographier l’événement. Aux ordres du starter, l’évianaise, au couloir 3, s’élance suivie par des filles désireuses de la dépasser. Elle se retourne à trois reprises pour voir l’écart creusé au bout de deux tours. A 200 mètres de la ligne, Naïs accélère le rythme mais derrière rien est joué. L’enjeu de cette finale, décrocher un graal quelque soit la couleur du métal. A 150 m de la ligne, elle accélère à nouveau et au terme d’un magnifique finish, franchit la ligne en 2’10″19!!! MEDAILLE D’OR!!!
Non seulement, Naïs, quatre ans après sa soeur et au même endroit, devient la nouvelle championne de France du 800 cadettes mais elle améliore son précèdent chrono (ancien 2’12″39) : Son temps 2’10″19!!!
Meilleure performance de la saison en salle et un titre national. Un bilan plus que parfait pour celle, qui, il y a un an encore, connaissait un gros passage à vide. Se remobilisant physiquement et mentalement, la cadette de la famille Racasan va peut-être suivre les pas de sa grand-mère paternelle Marina. Affaire à suivre ………………
Félicitations Championne!!