En dépit d »un soleil radieux, la nouvelle édition de la grimpée du Môle n’a pas eu le succès escompté. A qui la faute? En tout cas, pas à la météo. Pas aux bénévoles, plus nombreux que les concurrents! Peut-être au manque d’intérêt pour les vraies courses en montagne, car aujourd’hui, les trails ont pris le pas sur la montagne! Seulement 38 coureurs ont pris part à cette montée avec dans ses rangs, trois membres d’Evian Off Course qui ne sont pas revenus bredouille de Marignier. A commencer par Evelynes Neyrolles, première M5 couvrant les 9 kilomètres 700 en 1h 41, avec un dénivelé de 975 mètres. Son époux, Philippe, a parcouru l’épreuve en 1h 24 et terminé 3e chez les masters 5. Enfin, pour terminer ces bons résultats, ajoutons la victoire chez les masters 4 de Stéphane Gatouillat qui réalise un chrono en 1 h 06. Si à l’arrivée les participants étaient peu, ils ont pu bénéficier d’un excellent repas champêtre avec poulet grillé et beignets de pomme de terre, sans oublier la bière, moment partagé avec les randonneurs dans une excellent ambiance grâce à un sympathique accordéoniste.
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Championnat d’Europe masters de montagne, Armelle Caillet médaille de bronze
Victime d’une entorse il y a une dizaine de jours, Armelle Caillet a tout de même participé ce vendredi au championnat d’Europe masters à la Féclaz. Mais elle n’était pas seule. Agnès Bardy était à ses côtés. Malheureusement, se sentant fatiguée, elle a fait un test et le verdict est tombé, Covid! Licenciée au club depuis quelques mois, Agnès a du renoncer, laissant s’envoler un objectif fixé depuis longtemps. Elle aura à coeur de se rattraper lors de la prochaine édition de la montée du Nid d’Aigle.
Et Armelle, me direz vous? Engagée sur l’épreuve intitulée Uphill, la master évianaise a couvert 10 km pour 820 de dénivelé. Un parcours montant dans sa globalité. La crainte du piétinement trois heures avant le départ, l’attente et la peur d’y laisser du « jus », Armelle n’a pas participé au défilé des équipes nationales. Arrivées au départ en bus (aucune possibilité de parking), les athlètes ont pu faire leur échauffement quarante minutes avant de rentrer dans leur box respectif fixé par catégorie d’âge. La super mamie comme elle se décrit, était au sas 8. Un plat montant dès le départ suivi d’un goulet sur une distance de 300 m, les filles ont quelque peu piétiné avant de pouvoir enfin s’exprimer totalement. Armelle en profite pour doubler des concurrentes. Au premier tiers de la course, la quinquagénaire est alors première de sa catégorie. Mais le tracé devient moins pentu avec même, de la descente dans des champs sans traces! Prudente, la master ne tente pas le diable, préservant sa cheville déjà meurtrie. La deuxième partie est plus basée sur un style cross et c’est à ce moment là qu’elle voit l’allemande et l’anglaise, les futures lauréates de sa catégorie, la doubler. La dernière partie est raide. Armelle serre les dents pour garder sa place et arriver en haut du télésiège de la Féclaz en troisième position. Malgré une préparation un peu tronquée suite à sa blessure à la cheville, la vétérane était hyper ravie de sa prestation. Une superbe médaille de bronze qui clôture une saison montagne bien commencée avec son magnifique titre national remporté il y a un mois dans les Pyrénées.
Au classement par équipe, la France a remporté une belle médaille d’argent!!
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Selon Armelle, l’organisation était au top, et sans nul doute, elle devrait recevoir le feu vert pour mettre en place en 2024, le championnat d’Europe de course en montagne élites.
Assaut des Mémises dimanche 10 juillet
Dimanche 10 juillet 32e édition de l’Assaut des Mémises. Départ donné au niveau du local du ski-club de Thollon. Marche, course, courses jeunes. Les infos en cliquant ICI
Des régionaux en demi-teinte
Samedi matin, départ à sept heures, direction Clermont-Ferrand où se déroulaient les régionaux cadets, juniors, espoirs, seniors sur piste. Une des dernières chances pour réaliser les minimas en vue d’une possible qualification au championnat de France. Créé il y a à peine deux ans, le stade Philippe Marcombes a remplacé un anneau cycliste avec beaucoup d’aménagement autour.
A 13 heures, début des compétitions. Mais rien ne va se passer comme prévu. Le système chronométrique ne fonctionne pas! Les athlètes sont appelés, puis retournent s’asseoir! Les minutes s’écoulent et toujours pas de courses! l’impatience gagne les athlètes tout comme les spectateurs. Seuls les concours sont en action, notamment le poids où officie Maxime Fourquaux, juge du club. Tous ces soucis de branchement proviennent d’un mauvais contact. En effet, l’orage tombé la veille à Clermont a fait sauter le système électrique du stade!! C’est finalement avec plus de cinquante minutes de retard que les épreuves peuvent enfin avoir lieu!!!
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La pluie tombée la veille n’a en rien atténué la chaleur. Il fait toujours aussi chaud sur le stade. Première course de la journée pour les athlètes d’Evian Off Course, le 2000 m steeple avec trois filles engagées. Dès le départ, Pauline Ohl se positionne en tête, imprimant un bon tempo. Derrière, ses adversaires tentent de la contrer. Un léger flottement de l’évianaise permet le rapprochement des concurrentes. Elevant la voix, le coach pousse Pauline à réagir immédiatement. Franchissant la dernière barrière avec une certaine facilité, la junior s’envole vers l’arrivée qu’elle franchit en 7’15″19 battant son propre record de 6 secondes. C’est exactement le même écart qui la séparait de sa poursuivante à l’arrivée!! Ce résultat conforte son bilan actuel puisqu’elle occupe à ce jour la 3e place de la discipline. Elle décroche donc le titre de championne régionale de la Ligue Auvergne Rhône Alpes! Bravo Paupau!! De bonne augure avant le grand rendez-vous national de Mulhouse.
Et que dire des deux Alice? Les cadettes, dont l’entraîneur espérait beaucoup, se sont presque marquées à la culotte. A croire qu’un aimant invisible les attire! Quasiment côte à côte tout au long de la course, seuls les passages à la rivière faisaient la différence. Et à force de « à toi, à moi » c’est Alys Mathonnet qui passe la ligne en 5e position en 7’50″32 alors que sa copine, Alice Vaudaux finit 6e en 7’52″16, bien en deçà des leurs performances initiales. Actuellement 14e (Alice V) et 18e (Alys), ces deux demoiselles devraient rejoindre Pauline en Alsace.
Leur succèdent dix-sept espoirs masculins prêts à en découdre sur 3000 m steeple parmi lesquels figurent Antoine Aflalo. Dès l’entame de course, l’évianais est aux avant-postes. Le rythme est élevé. A mi course, Antoine est à la 6e place. Les encouragements fusent de toute part. Puis 5e, puis 4e. Enjambant les barrières avec une telle aisance, on se dit qu’il va réaliser un exploit. Et pourquoi pas revenir sur les premiers? Le licencié de Lyon athlétisme semble intouchable, mais la deuxième place pourquoi pas? Dans la dernière boucle, Antoine donne tout mais malheureusement ne parvient pas à réduire le petit écart manquant. Il termine toutefois 2e en 9’06″23 améliorant son record personnel de quatre secondes! Vice-champion régional de la discipline, l’espoir ne fera pas parti des engagés au championnat de France de la catégorie ce week-end. Il aurait fallu deux secondes de moins. Mais avec des si, tout parait plus accessible……
Dernière épreuve de la journée, le 3000 m plat filles. Pour EOC, deux cadettes en lice. Cassandra Réalis, sélectionnée également sur le 1500 m, avait opté pour la plus longue distance, sous les conseils avisés de son coach. Prenant un bon départ, la jeune fille va garder un rythme constant tout au long de ses sept tours et demi de piste. Certes, elle n’améliore pas son chrono mais le principal est acté puisqu’elle décroche, tout comme Pauline sur le steeple, le titre de championne régionale du 3000 m plat en 12’01″34, rayonnante de bonheur à l’arrivée. Deuxième en course, Zoélou Nonne. Il y a huit jours, après le repas canadien du club, en rentrant chez elle, elle chutait lourdement devant sa porte d’entrée. Résultat: traumatisme au genou avec un joli bleu. Mardi, présente à l’entraînement, son genou est toujours gonflé mais elle reste optimiste pour le week-end. Samedi, après avoir foulé le stade, Zoélou prend la décision de se présenter sous les ordres du starter. Pascal est un peu dubitatif. Va -t-elle pouvoir tenir la distance. Mais c’était sans compter sur son fort caractère. Combattante et déterminée, la cadette a couru sur trois pattes terminant sa course en 14’04″09, loin de son meilleur chrono. TROISIEME !!!. Une médaille de bronze qui résonne comme une médaille du courage et de l’abnégation.
Prévenu de notre retard, le restaurant nous accueille agréablement et dégustons de savoureux mets. Quelques photos et nous regagnons notre hôtel.
Dimanche matin, après un petit déjeuner copieux, direction le stade pour la seconde journée. Seul Maxime doit être en place car il est juge au javelot. Nous l’accompagnons, les engagées du 800 m restAnt à l’hôtel. Plus de problème d’électricité. Tout est redevenu normal. Concours et courses se passent sous les meilleure auspices.
Il est un peu plus de midi quand les quatre filles du 800 m nous rejoignent dans les gradins. Une certaine tension règne. Les heures s’égrainent gentiment. Quinze heures, il est temps pour ces demoiselles d’aller à l’échauffement sous la vigilance du coach car la veille, cette préparation fut quelque peu bâclée, écourtée. Les regards sont crispés. Pas un bruit. Quatre séries de 800 m au départ. Engagées dans la première, Pauline et Aricia Glauser n’arrivent pas à « rentrer dans la course », la subissant même. Pauline 11e en 2’23″18 tandis que Aricia finit juste derrière elle en 2’24″61, loin de leurs chronos personnels. Chaleur, anxiété? Beaucoup d’interrogation pour le staff.
Inscrite dans la série 3, Alys Mathonnet va se métamorphoser en prenant les choses en main. Pas sa copine Alice à ses côtés. Elle doit faire sa course. Se racheter de sa prestation de la veille est essentiel. Faire oublier la désillusion du samedi. Alys se bat, ne lâchant rien. Au terme d’un magnifique duel, elle franchit la ligne en seconde position en 2’26″35, nouveau record personnel pour la cadette.
Pour EOC, dernière série du 800 m avec Alice Vaudaux. Tout comme sa camarade, elle se doit de réagir. Montrer qu’elle peut répondre à l’attente de son coach. Et comme Alys, elle fait une course formidable prenant ses responsabilités. Partie devant, elle va se montrer entreprenante. Donnant tout, elle ne va pas cependant, réussir à remporter sa série, échouant de peu. Elle termine 2e en 2’31″03, montrant un visage bien différent de la veille.
Un dernier au revoir et nous prenons la route pour un trajet de quatre heures environ.
Si tout se passe bien, on devrait retrouver les trois steepleuses ainsi qu’Aricia au championnat de France sur piste cadets / juniors à Mulhouse les 15 et 16 juillet prochain. Réponse mardi 12 juillet. En attendant, dimanche place à la montagne avec l’Assaut des Memises à Thollon.
Challenge de la montagne Running Conseil
Le classement mis à jour après la 40e édition de la Grimpée du Môle qui a réuni seulement… 38 participants. Un constat, la course en montagne semble sur le point de mourir… Prochaine épreuve du challenge, l’Assaut des Mémises dimanche 10 juillet à Thollon les Mémises.
Les classements en cliquant ICI
De l’argent pour la secrétaire du club
Médaille d’argent bien méritée, de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif pour la secrétaire du club Dominique Crouvizier, il est vrai engagée depuis l’hiver 1984 dans le monde sportif, est déjà comme secrétaire. Un nombre d’heures comme bénévole qui se calcule pas, donnant de son temps sans compter. Quoi de plus logique que de recevoir cette médaille d’argent… Encore quelques belles années de secrétariat pour Dominique avant d’obtenir une belle médaille d’or… Félicitations Dominique.
Championnat de France de course en montagne à Arrens Marsous: Un seul mot: FANTASTIQUE
Dernièrement se déroulait le championnat de France de montagne. J’ai sollicité les participants en leur demandant d’écrire un résumé de leur déplacement dans les Pyrénées. Voici leurs réponses. Bonne lecture.
Retour sur un week-end de folie.
Avant de relater les ressentis des athlètes, un grand MERCI à Alexandre Chauvin qui a accepté d’être le responsable de ces trois jours en Occitanie et qui, a fait la connaissance d’un groupe uni, bienveillant. En plus d’être chauffeur, il a assumé la logistique sur place. Merci également à Armelle Caillet qui l’a remplacé au volant. Merci aux athlètes qui ont obtenu de superbes résultats faisant la fierté de tout un club.
Ils devaient être une vingtaine à se présenter au championnat de France de montagne dans les Pyrénées mais le calendrier fédéral chargé au eu raison de certains d’entre aux, notamment les cadettes à l’exception de la jeune Alys Mathonnet, qui avait, l’an passé à Ancelle, obtenu la troisième place par équipe.
La parole aux intéressés:
ALYS MATHONNET (cadette 12e)
« Partis à 8 heures, nous prenons la direction de Carcassonne où nous arrivons à 16 heures. Après avoir pris possession des chambres, nous partons faire un footing de récupération. Une douche et nous partons visiter la citadelle où nous mangeons. Après un bon petit déjeuner, nous reprenons la route pour Arrens-Marsous. Arrivés sur place, nous allons retirer nos dossards. Puis direction l’hôtel où nous attend Florence. Le soir, nous participons à la pasta party. Après une bonne nuit de sommeil, le petit déjeuner avalé, direction le départ de la course. Un échauffement avec le stress qui monte doucement. A 8 h 45, cadettes, cadets et juniors filles sont sous les ordres du starter. Un parcours de 5,5 km qui me semble long et difficile! Sans préparation spécifique, au final, je suis contente de ma prestation. Il est temps pour nous d’encourager les trois filles d’Off Course et, le seul senior masculin, Victor. Nous prenons une bonne douche puis un bon repas (burger / frites) et déjà, la remise des prix avec deux podiums individuels et un par équipe pour le club. Quelques photos et hop, il faut reprendre la route pour 9 heures de trajet.
J’ai passé un super week-end dans une excellent ambiance. Merci à Alexandre pour ses encouragements et sa conduite, et au club. J’espère de tout coeur refaire cette compétition l’an prochain! »
JULES CHAUVIN (cadet 10e)
» Dès le départ, j’ai ressenti un bon état d’esprit. une cohésion s’installer, faisant oublier les heures du voyage. Arrivé à notre première étape de ce périple, un petit footing de décrassage s’impose, histoire de faire tourner les jambes. L’occasion également de parler de la course du surlendemain et de l’état de forme de chacun. Un bon repas à la citadelle et au dodo. Samedi matin, départ de l’hôtel pour trois heures de trajet. Nous mangeons au coeur du village d’Arrens. La forme est présente et je me sens plutôt bien. Puis direction l’hôtel le Picors où les chambres ont été refaites à neuf. Retour au village avec la remise des dossards, d’un sac contenant le tee-shirt de la course. Nous profitons de l’après-midi pour aller repérer le parcours. Alys, papa et moi, empruntons le parcours « cadets » qui semble TRES TRES exigeant. Une montée très sèche, une descente dans les bois avec une grosse remontée au milieu. Pas de doute, dimanche ça va envoyer de la bûchette et il va falloir s’employer! Après une courte sieste, c’est pasta party.
Dimanche, le moment fatidique approche. Nous ne pouvons plus reculer. Vingt minutes d’échauffement, des gammes et des accélérations en veux tu en voilà! A vos marques…PAN! Le coup de feu est tiré. A présent, je débranche mon cerveau jusqu’à l’arrivée. Ni une, ni deux, je saute dans le wagon de tête non sans mal. Je manque de me faire arracher mon dossard!! Je décide de prendre les commandes à l’avant dans le village prenant une quinzaine de mètres d’avance sur ce que je pensais être le parcours initial. Mon erreur de repérage va m’être fatale. Dès l’entame de la première bosse, quelques cadets me dépassent à grandes foulées. Je décide de les suivre sans attendre. Souffrant de ce début de course chahuté, je n’arrive pas à me mettre dans le rythme. Cependant, je m’accroche. Sur le petit replat montant aux « lacets de la mort », je réussis à recoller. Le début de la seconde montée s’annonce bien avec de bonnes sensations. Les deux mecs devant moi marchent! L’écart s’accentuant, je décide de réagir, tentant de doubler les deux escargots dont un qui m’obstrue le passage à chaque fois. En haut de la montée, j’accumule un retard d’une minute trente sur le premier. Je suis alors 15e. A sommet, des gars en slip avec des cloches nous encouragent à plein poumons. Ces clameurs inattendues me requinquent. Dans la première descente, je donne tout avec une prise de risque maximale mais peu importe, je dois remonter. J’aperçois alors les premiers cadets aux avant-postes. L’écart était à peine d’une minute mais les efforts consentis avant vont laisser quelques traces. La seconde descente est plus technique. Manquant de chuter à trois reprises, je me reprends dépassant deux adversaires partis trop rapidement. Arrive la dernière portion: la partie route. Apercevant au loin deux cadets, je déboule à toute vitesse m’assurant un top 10! Objectif réussi avec le sentiment du travail accompli même si il reste encore bien du travail. Il est vrai de constater que le niveau de participation était plus relevé qu’à Ancelle (France 2021) avec des athlètes locaux plus entraînés et tous au taquet! Une organisation au top, une ambiance incroyable, pas de doutes, les Pyrénées savent y faire!!
Je tiens donc à remercier Domi et Pascal, mais aussi tout le club pour l’organisation et de nous avoir permis de passer un week-end formidable ainsi que toute la troupe pour ses performances magnifiques »
ARMELLE CAILLET (Championne de France master et 3e par équipe)
« Vendredi matin, départ pour Carcassonne, ville étape pour couper un peu ce long voyage vers Arrens-Marsous., nom un peu compliqué d’un petit village aux portes de l’Espagne, lieu choisi par la fédération pour recevoir le championnat de France de courses en montagne. Après sept heures de route, décrassage mémorable avec un parcours sous la chaleur fait de multiples culs de sac avant une petite visite de la citadelle et déguster ses spécialités. Notre chauffeur Alexandre goûtait à un cassoulet local bien mérité!
Une bonne nuit de sommeil, un accueil chaleureux et hop, trois heures de route pour arriver à notre lieu de séjour suivant, pour arriver à notre village pyrénéen plein de charme, entouré de montagnes et d’habitants à l’accent chantant tous investis pour l’évènement. Multiples arches pour l’arrivée, ballons vert pétant aux couleurs du club local « les Esclups d’Azun » éparpillés sur toute la commune, l’épicerie, le bar, le restaurant, la boulangerie ouvert presque 24 h / 24 pour la bonne cause et toute la ribambelle de bénévoles pour nous faire vivre la fête avec chant local et tambour en haut des cols.
Le jour de la course arrive et nos deux jeunes pousses entament les débats dès 8 h 45. Ils vont au bout d’eux-même pour finir à une superbe 10e place pour Jules et 12e pour Alys. Neuf heures, place aux féminines (11,5 km) avec un parcours exigeant comprenant une longue montée / descente que j’ai trouvé interminable, puis une montée raide dans la deuxième boucle. Heureusement, les encouragements des spectateurs, d’Alex, de Camille ont bien aidé à soutenir l’effort. Au final, Florence termine 9e, un petit peu déçue, Hélène 12e et 3e master 0, contente après une longue blessure et moi-même 50e et première master 4. Pour finir, au tour des seniors hommes où Victor se classe 48e, gagnant une vingtaine de rangs par rapport à l’an passé.
Après ces deux podiums, nouvelle surprise avec une magnifique 3e place par équipe pour les filles. Celle là, elle nous a fait très plaisir car nous étions juste trois alors que les premières et secondes équipes montaient sur l’estrade avec six coéquipières!
Nous repartons des Hautes Pyrénées avec le sourire aux lèvres, avec pleins de beaux souvenirs qui n’auraient pas pu exister sans notre logistique au top (merci Domi) et Alex, chauffeur, partenaire de course, photographe, toujours prêt à nous encourager.
Merci également EOC.
VICTOR GERMAIN ( senior 48e)
Je suis content de la course car rien n’était joué d’avance. Malade depuis jeudi, la décision finale s’est prise samedi de courir donc j’étais heureux de prendre le départ! La préparation, tout comme la saison s’étant merveilleusement bien passée, le but était de prendre le maximum de plaisir et, malgré la douleur, ce fut chose faite! 48e senior avec la forme du jour, je suis heureux et déjà tourné vers les autres objectifs de fin de saison! Un des gros points positifs que je retiens est de n’avoir fait que de remonter des places tout au long du parcours (11,5 km). Un super week-end passé avec les copains du club qui redonne envie de participer à ce genre de championnat. Bravo à tous!!
HELENE DARRAGON (15e Médaille de bronze individuelle master 0 et 3e par équipe)
« En début d’année, ma saison a été compliquée à planifier. Un lot de découragement ne m’a pas aidée. Mes douleurs au pied qui ne passent pas, la Covid qui m’a beaucoup affaiblie, des ampoules en tout genre en ski de rando… Il serait peut- être temps de tout arrêter!
Et puis, une l’éclaircie est arrivée! Fin mars, je range les skis et remets les baskets. Tranquille en endurance fondamentale, je recommence à rêver de mes objectifs montagne et surtout, à me remémorer ce goût amer que ma blessure m’avait procuré cinq jours avant le championnat de France de montagne en 2021. Alors OUI, il y aura revanche et les France 2022 je vais y aller!!!
Evian Off Course est bien entendu de la partie et le voyage sera fabuleux. Nous sommes cinq dans le bus avec « papa » Alexandre qui pilote comme un chef. Armelle en co- pilote aguerrie, les deux jeunes et moi à l’arrière. Le courant entre nous passe tout de suite et, notre escale à Carcassonne, le vendredi soir, est parfaite. On y retrouve Camille et Victor dans les remparts pour un resto, les bons moments continuent.
Le lendemain samedi, c’est départ pour le site où tout doit prendre un sens! Le village d’Aucun, à sept minutes de l’arche de départ de la course, sera notre lieu d’hébergement pour la nuit. Après un petit resto, on sieste et on se retrouve pour un « run » tous ensemble sur le parcours. Tout le monde a le sourire, l’envie d’être au lendemain est présente dans toutes les têtes. Le soir, on mangera tous à la pasta party. Là aussi, on s’est bien marré.
Mais bon il faut quand même penser à faire le job!! Il va falloir se dépasser pour limiter les regrets et faire honneur au club! « Une place , c’est une place! » dixit Armelle. Dimanche matin,arrive vite! Il a plu dans la nuit mais le parcours reste sec, ça promet une belle course. Enfin on y est!
Ma première boucle a été dure. J’ai eu du mal à me mettre dedans. Dans la seconde boucle, mes jambes retrouvent de l’énergie, finissant au sprint! Je termine 15e au scratch avec des sensations partagées, mais je suis vraiment heureuse. Cette reprise me va bien, même si mon échauffement était sans doute un peu léger pour ce genre d’effort rapide, je sens que la forme va correctement s’installer. Je ne m’étais fixée aucun chrono, ni aucune place, donc je ne peux qu’être contente de mon résultat.
Les sourires sont sur tous les visages des copains, pas de blessures à signaler. Les contrats sont remplis! Notre 3e place en équipe nous fera sortir une petite larme , comme c’est beau le sport!
Evian Off Course MERCI infiniment! »
Monterosa sky running: une course de dingue
Créée en 1993, la Monterosa sky running est un évènement unique en son genre en Europe. A sa création, la course se faisait individuellement. Quelques années plus tard, le concept a changé pour la sécurité des coureurs. Seuls les binômes sont autorisés à prendre part à l’épreuve mais avec l’obligation d’être encordés. C’est donc ce défi un peu fou que se sont lancés Thibault Florent et Benoît Martin.
Partis de Alagna Valsesio, dans les Alpes italiennes, situé à 1192 m, les coureurs devaient rejoindre l’arrivée (Capanna Margherita) à 4554 m. Un aller retour d’un tracé total de 35 km sillonné de chemins enneigés, de moraines et de glaciers. Cent cinquante équipes étaient engagées sur ce format peu commun. Thibault et Benoît ont pris la 27e place en 7 h 37.
Une cordée solidaire
A l’initiative de Pedro Pinto, 90 personnes ont réalisé, le temps d’une photo, une cordée pour apporter leur soutien à Surya Bochaton de Saint-Paul, fondatrice de l’association « Cordée de copains » dont la cause est de lutter contre la maladie de Charcot, dont sa maman est atteinte. Afin de sensibiliser les personnes à cette maladie, la jeune femme projette de faire le Mont-Blanc et planter au sommet le drapeau de l’ARSLA ( association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique) en récoltant des fonds pour faire avancer la recherche. Plus il y aura de cordées solidaires, plus les dons afflueront en faveur de cette maladie qui touche, malheureusement, bien des gens.