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Ce dimanche, les rues de Nîmes ont vibré sous les pas ininterrompus des 6200 concurrents venus prendre part aux différentes épreuves au programme du 8e Nîmes Urban Trail ( au choix: 8 , 15 ou 20 km). Un trail très populaire permettant de découvrir la ville sous toutes ces facettes entre monuments romains, quartiers historiques et chemins de garrigue. Inscrit sur le 15 kilomètres pour 450 m de dénivelé positif, Loïc HOGUIN, accompagné de copains, ont emprunté, dans une ambiance festive, les lieux cultes de Nîmes (le Carré d’art, maison carrée, la tour Magne, le musée de la romanité, sans oublier les arènes de la Ville!) Ils ont également traversé des passages privés, une cours d’école, un tunnel, des instants insolites qui ne peuvent être visités seulement le jour de la compétition, et bien naturellement, au pas de course évidemment! Une visite pédestre effectuée en 1 h 45 qui se termine en haut des arènes, arènes qui soit dit en passant, ont été parcourues deux fois, avec des marches démesurées!! Ils étaient fous ces Romains…. Et des escaliers, que des escaliers dans cette ville romaine! Loïc remercie fortement les entraîneurs d’Evian Off Course qui, au cours des séances précédentes , ont sillonné les nombreux passages comprenant des escaliers sur Evian! Une bonne préparation en somme!!! Enchanté par cette belle expérience, c’est avec plaisir qu’il reviendra l’an prochain avec, pourquoi pas, dans son sillage, d’autres membres d’Off Course!

Ce sont les minimes (filles et garçons) qui ont ouvert les hostilités de cette journée, représentant les couleurs du Comité Départemental 74. Côté évianais, la parité était bien respectée, avec chez les filles, Hannaé Tagand Baud et Zanaé Priftis, et, chez les gars, Hugo Mas ainsi que Cléo Nonne. L’objectif du jour, décrocher sa sélection dans le collectif régional pour prétendre participer à la finale des Ligues lors du championnat de France à Carhaix dans trois semaines. Pas de miracle pour les licenciés d’Evian Off Course, au grand désarroi de leur coach, à commencer par les filles. Hannaé, un peu chahutée dès l’entame de course, n’a jamais réussi à revenir sur le groupe de tête, et ce, en dépit des encouragements. Elle a subi sa course de bout en bout, terminant 27e en 16’42 après 3805 m d’effort. Quant à Zanaé, que ce fut dure également. Elle finit 80e en 18’17. Par équipe, les filles de la Haute-Savoie se classent 3e. Elles étaient 129 au départ.

Puis ce fut au tour de leurs homologues masculins de leur succéder. sur une distance de 4410 mètres avec un peloton composé de 123 athlètes. Là encore, même constat que pour les féminines. Bien parti, Hugo, perturbé par son dossard mal accroché, en oublie l’importance de la course. Il perd alors des places, franchissant la ligne à la 27e place en 18’19. Nouvelle désillusion pour l’entraîneur. Pour Cléo, sa semaine au ski, lui a été préjudiciable même si, il s’est admirablement bien battu. Il finit 85e en 20’13. Par équipe, les haut-savoyards prennent le 5e rang.

Au classement mixte, la Haute-Savoie monte sur la deuxième marche du podium, rendant le sourire aux acteurs de cette compétition. Encore quelques séances et il sera temps pour ces jeunes compétiteurs de s’octroyer un peu de repos avant le début des courses sur route.

Après la jeunesse, place aux cadettes. L’enjeu est important, finir dans le top « 30 » du général, pour espérer se qualifier aux « France » ou alors, terminer parmi les six premières équipes de la Région.  Pour la première solution, pourquoi pas, mais pour la seconde, difficile de faire un pronostic. En effet, avec la non participation d’Aricia Glauser, absente pour cause de qualification au championnat de France en salle à Lyon la Duchère le week-end des 25 et 26 février prochain et, l’absence d’Alice Vaudaux, malade, l’équipe cadette était affaiblie. Mais c’était sans compter sur le détermination des quatre filles qui se sont mobilisées pour rendre l’impossible, possible. Les 99 cadettes couraient sur la même distance que les minimes.

Partie dans le peloton de tête, Emma Dufour va tenir le rythme jusqu’à l’amorce de la seconde boucle.  Elle ne se désunit pas mais la cadence est élevée menée par la sociétaire du Clermont Athlétisme. Garder le contact avec ses adversaires est essentiel. Encouragée, Emma résiste aux accélérations des concurrentes adverses, passant l’arrivée en 15e position avec un chrono en 19’59. Question. Où en sont les trois évianaises? Et bien, elles sont à quelques encablures, à l’image de Zoélou Nonne, toujours aussi surprenante, qui termine 32e en 21’08! Et Camille Martins? Mal partie, elle a fait un énorme travail remontant une à une ses adversaires, pour franchir la ligne au 38e rang en 21’23. Heidi Dutruel, malade quelques jours avant ces régionaux, s’est comportée admirablement, ayant fait de cette course, son objectif principal. Son temps 21’49 et 51e place. A leur arrivée, une seule question trottait dans la tête de ces minettes. Allaient-elles décrocher le Graal pour la Bretagne? Trente minutes plus tard, les résultats tombent. A la surprise générale, le quatuor se voit gratifier de la troisième place par équipe et, la qualification pour l’ultime épreuve de cette saison cross. La détermination, la volonté de réussir, ont donné à ces quatre filles, la force de se souder et d’obtenir une « qualif » inespérée. Un grand Bravo à ces cadettes!

12 h 15, il est l’heure pour les cadets de s’élancer pour deux petites boucles et une grande, soit 5575 m de course. Ils sont 149 au départ. Dès le coup d’envoi, les coureurs jouent des coudes. Bien partir, ne pas se faire gêner est important et surtout, éviter la chute. Nathan Leite figure parmi les hommes de tête. Les coureurs de Clermont Athlétisme mènent la course sur un rythme soutenu, montrant à leurs adversaires qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Derrière, Nathan se bat pour rester dans leurs pas mais que cela semble difficile. Cependant, il limite la casse, se classant 8e de la course en 20’01, à presque une minute des clermontois, et, premier haut-savoyard de l’épreuve. Le jeune cadet a trois semaines pour augmenter sa base kilométrique et faire jeu égal avec ses consorts lors du national à Carhaix. Quatre autres cadets étaient engagés sur cette demie finale. Alors qu’il démarre, Axel Brenner est victime d’un incident dès le départ (un athlète lui marche sur sa pointe). Il se rechausse et, n’a de cesse de rattraper son retard. Il fait une « remontada » de folie, passant de la dernière place au 79e rang, preuve d’un fort caractère. Axel, ta persévérance sera récompensée un jour! Vincent Marco Andoque se défend avec ses moyens, et ne lâche pas prise. Une place est une place et , il faut penser à l’équipe. Il finit 100e en 22’54. Maxence Laporte, finit 141e en 24’46. Au classement collégial, les cadets prennent le 9e rang.

Puis ce sont 68 juniores filles qui leur succèdent sur la même distance. A nouveau, nous assistons à la domination des licenciées clermontoises qui vont faire un festival en réalisant un superbe triplé à l’arrivée. Côté évianais, seule Alys Mathonnet va honorer sa qualification obtenue lors du championnat des Alpes. Alors qu’elle se présente au départ, la jeune fille se rend compte qu’il lui manque un élément essentiel, la puce informatique. Sans ça, elle ne figurera pas dans le classement final. Coup de chaud et panique pour Alys. Retourner à la tente, attacher sa puce sur le lacet et regagner la ligne en un temps record. C’est exactement ce qu’elle fait mais au détriment d’une forte angoisse. A peine le temps de se mettre en place et le départ est donné illico! Une seconde plus tard c’était cuit! Perturbée par cette mésaventure, Alys tente de faire bonne figure mais la tête n’y est pas. Elle passera la ligne au 50e rang en 27’10 avec la surprise de voir son nom parmi les qualifiées en vue du France en mars prochain. Un qualification à laquelle elle ne pourra pas prendre part pour cause d’examen au Bac.

Trente minutes plus tard, c’est au tour des juniors masculins d’en découdre sur 7100 mètres. Là aussi, deux désistements pour cause de théâtre. Finie l’équipe, il ne reste plus que deux individuels qui vont faire une belle course à l’image de Benjamin Marco Andoque, qui se bat comme un lion tout au long de son parcours obtenant une belle 39e place en 26’08. Qualifié, le jeune homme ne pourra cependant pas mettre à bien sa participation car, sa priorité est donnée à ses études, ce qui semble évident.  Belle réussite également pour Théo Leite, qui tout comme con camarade, décroche son billet pour le Finistère, en terminant 43e en 26’26. Il accompagnera donc son frère Nathan dans cette aventure.

Plus que trois courses avant la fin de cette journée, à commencer par le cross Elite femmes (144 classées) avec une seule participante en la personne de Claire Cosquier. Bien partie, la séniore va effectuer son parcours en grappillant des places à chaque tour. Malgré les encouragements des supporters restants, elle ne parvient pas, sur l’ultime boucle menant à l’arrivée, à remonter les places nécessaires à une éventuelle qualification. Elle finit 68e en 35’36 Course remportée sans conteste par la sociétaire d’Aix les Bains, Manon Trapp. Claire va pouvoir se reposer avant de se rendre, fin mars, au championnat de France sur 10 km à Houilles (Ile de France).

A peine arrivée, il est déjà temps pour nous de nous tourner vers le cross court féminin. Là aussi, une seule engagée restante, il s’agit d‘Anaïs Boucansaud. Bien que le cross court ne soit pas son idéal, elle va cependant réaliser une course superbe, dominée par les athlètes de Décines Meyzieu Athlétisme. Les lyonnaises imposent un rythme élevé mais les écarts sont infimes. Derrière Anaïs garde la cadence. Elle ne faiblit pas, bien au contraire. Elle se jette dans la bataille franchissant l’arche en 16’54 et surtout, une belle qualification individuelle.

Le bonheur est de courte durée car, il faut à nouveau aller encourager l’équipe du cross court hommes. Les six gars sont remontés comme des coucous. Ils se motivent mutuellement pour faire de cet avant dernier rendez-vous hivernal, un moment inoubliable.  Le travail en amont va-t-il payer?

Il est 15 h 50 quand 113 fous furieux s’élancent sur un rythme effréné. A nouveau, les gars de Clermont Athlétisme prennent les commandes. Il n’y a pas une minute de répit. Foncer tête baissée, ne se poser aucune question même si ça fait mal. Atteindre la ligne et gémir après parce que avant, il y a une place à aller chercher pour l’équipe. Et ce que les garçons vont faire en terminant tous dans la première moitié du classement. Les champions départementaux se sont admirablement bien comportés, à l’instar d’Antoine Aflalo qui prend le 14e rang en 13’17 et la 5e place en espoir, suivi de Johan Chibko 26e en 13’37, Paul Hardivillé, après quelques séances sur les planches de ski les jours précédents, lui emboîte le pas, se classant juste derrière lui (27e en 13’39).  Victor Germain, malade trois jours avant cette échéance, termine 57e en 14’17. Rémi Bibard va lui aussi puiser dans ses dernières forces, s’emparant du 65e rang en 14’32. Pour Florian Crozet, il va également tout donner avec au final, une 70e place courue en 14’38.

Là encore, il faut patienter avant la publication des résultats. Les gars ont-ils réussi leur pari, celui de figurer parmi les quatre premières équipe du cross court et, décrocher leur fameux sésame en vue du rendez-vous national? Les résultats n’étant toujours pas affichés, nous rentrons à la maison. Sur la route, nous recevons un message, nous informant de la qualification du cross court masculin. Ils l’ont fait! Quatrième derrière les intouchables clermontois, Décines Meyzieu et Grenoble! Le 12 mars prochain, ils seront au départ de la dernière épreuve hivernale avant de goûter à un repos amplement mérité.

Avant de regagner le départ du trail intitulé « sur le trace des Maquisards de l’Ain« , Alexandre Chauvin et Sébastien Ohl, ont connu quelques péripéties.  Ce trail, couru en nocturne principalement, est un joli moyen d’évasion pour découvrir les sites emblématiques du maquis de l’Ain et l’histoire de la Résistance via la course à pied.

Il est 17 heures quand nos deux valeureux gars s’élancent de la gare d’Ambérieux pour un périple de 95 kilomètres et un dénivelé positif de 4000m. Après un joli couché de soleil sur les hauteurs d’Ambérieux, place à une nuit pas trop froide, avec un parcours cependant très exigeant constitué de montées raides et de relances, laissant peu de répit aux coureurs.

Un passage par les monuments pétillants de Cerdon, illuminés pour l’occasion, avant leur arrivée au levé du jour, sur les hauteurs de Nantua, et, terminer le tracé en rejoignant Oyonnax ou ils reçoivent un superbe béret, symbole de la résistance française pendant la seconde guerre mondiale.

Au terme de 16 heures 17 minutes de course, Alex prend le 19e rang des masters 2. Quant à « Seb », pas de classement. Il avait, quant à lui, le statut de meneur d’allure tout au long du trajet.