Margot Guepratte prend la 4e place de la 3e série (la plus rapide) du 800 m féminin à lors du meeting de la Gruyère à Bulle, bouclant le double tour de piste en 2’17 »64.
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Athlètes, avez-vous été bernés?
Telle est la question qui restera longtemps sans réponse malheureusement.
Berne accueillait ce samedi le meeting national de la ville. Bien connu des supporters de football les Youg Boys, le Wankdorf, est aussi un magnifique complexe sportif où chaque discipline a son propre terrain de sport!
Partis en mini-bus, conduit par notre photographe Philippe, les huit athlètes d’Off Course étaient enjoués, avec l’espoir de réaliser de belles performances. Les séries de 1500 m se sont enchaînées (4 chez les filles et 6 chez les hommes). Mais avant de parler de chacun, il est bon de souligner un fait, anodin certes, mais qui a eu quelques conséquences. En retirant leurs dossards et après avoir vu les engagements par série, nos jeunes sont allés voir s’ils avaient la possibilité de changer. Les organisateurs leur ont répondu négativement en soulignant qu’ils favorisaient leurs concitoyens. Un peu hébétés, nos jeunes sont partis se changer et, pour certains, commencer leur échauffement.
Inscrit dans la deuxième série, Paul Hardivillé a pris les commandes d’entrée. Servant de lièvre pour ses adversaires, il a tenu le rythme pendant deux tours avant de se faire dépasser sans pouvoir leur emboîter le pas. Sa dépense d’énergie lu a été fatale. Mais qui ne tente rien, n’a rien. Le junior passe la ligne d’arrivée en 4’11″14 et prend le 4e rang. Cuit à l’arrivée, Paul va savourer quelques jours de vacances bien mérités.
Dans la série suivante, trois athlètes d’Off Course avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Vingt-quatre heures après sa participation aux championnats suisses sur 3000 m steeple à Uster dans le canton de Zurich où il a terminé 15e en 9’50″76, à trois secondes de son record personnel, Alexis Giraudineau s’est bien battu. Partis dans le peloton de tête, il a maintenu sa position avant de rétrograder légèrement franchissant la ligne en 4’07″98 prenant la 8e place. Toujours dans cette série 3, Antoine Aflalo n’a pas eu l’explosivité espérée. Un peu enfermé dès le départ, il n’a cessé de se battre contre lui même. A chaque tour, il perdait des places pour au final, prendre le 16e rang en 4’14″54, bien loin de son record personnel. Dépité, Antoine, tout comme Paul, va profiter de ce mois de vacances avant d’enchaîner sur d’autres objectifs. Enfin Victor Germain, dernier engagé du club, a serré les dents dès le passage au 600 m. La douleur ressentie mardi dernier lors de l’entraînement, s’est soudain réveillée le tétanisant. Pas question de mettre le clignotant. La dernière ligne droite est longue et avec beaucoup de volonté, passe l’arrivée en 4’21″67. Dorénavant, le plus important pour notre infirmier est de soigner sa blessure avant de pouvoir rechausser les baskets.
Seul athlète du club présent dans la quatrième série, Johan Chibko a pris ses responsabilités immédiatement. Parti rapidement, notre senior a, d’emblée, prit les commandes menant la course sur un bon rythme mais la concurrence n’est pas très loin. Ne pas se relâcher, ne pas fléchir.Alors qu’il reste cent derniers mètres à couvrir, notre « jojo » ne voit pas surgir son adversaire et termine second en 3’55″83 à quelques secondes de son record personnel. Il a manqué à Johan son finish phénoménal qui lui a valu bien des victoires!
Et que dire de la cinquième série où était engagé Romain Wyndaele? Légèrement enfermé, Romain a du s’employer pour prendre la tête. Un lièvre est choisi pour mener la course mais ce dernier est trop lent. Personne ne bouge. Voyant ses perspectives de chrono s’envoler, le senior fait le choix de stopper sa course à cinq cent mètres de l’arrivée mettant en ébullition le coach.
Après les courses masculines, place à la gente féminine. Pauline Ohl, après son 800 m réalisé à Genève quinze jours auparavant, avait à coeur de marquer les esprits. Engagée dans la série 2, la cadette, après un bon départ, se positionne bien. Plus à l’aise que sur 800 m, elle tient la cadence jusqu’à un tour de l’arrivée avant de voir ses adversaires lui grappiller des places mais elle ne baisse pas les bras. Se battre jusqu’au bout pour ne rien regretter. Les efforts fournis pendant le confinement lors des entraînements lui ont été salutaires. Pour sa première expérience sur cette discipline, Pauline signe un bon chrono en 5’00″50. Satisfaction de l’entraîneur qui espère voir ses performances fondre lors de prochaines échéances.
Enfin dernière engagée du jour, Margot Guepratte dans la série 3. Partie moins vite que sa camarade de club, la junior a bataillé pendant 400 m avant de se positionner en tête. Se retrouvant seule, il faut se battre contre soi-même et surtout contre le chrono. Pas facile mais la jeune fille a un mental d’acier et, surtout, a appris à se « faire mal ». Alors qu’il lui reste moins de cent mètres à boucler, derrière la lutte pour la dépasser est engagée. Encouragée par notre photographe et ses copains du club, l’internationale française maintient sa place au prix d’un bel effort. Son temps: 4’35″50 à quelques dixièmes de son chrono personnel. Deux sentiments envahissent la steepleuse, heureuse de sa victoire mais un peu dégoûtée de ne pas avoir eu plus de concurrence. Ah si les organisateurs avaient accepté de modifier les séries peut-être que les choses auraient été différentes ? Çà on ne le saura jamais.
Malgré tout, ces compétitions en Suisse permettent à nos athlètes de réaliser des chronos ce qui n’est pas donné à tous les clubs français. Comme quoi être frontaliers peut avoir du bon !
Merci à Dominique pour le compte rendu et à Philippe pour les photos.
Meeting de Uster
Lors du Meeting de Uster (Canton de Zurich), la veille du meeting de Berne, Alexis Giraudineau a pris la 15e place du 3000 m steeple en 9’50 »71, à un tout petit peu plus de 3 secondes de son record personnel sur la distance qui est de 9’47 »87, datant de 2015.
Manon chez les helvètes
Quarante-cinq minutes séparait Manon de ses camarades de club, venus également en Suisse disputer une épreuve sur piste. Les compétitions en France étant pour le moment bannies, la jeune frontalière s’est rendue ce samedi dans le canton de Berne, pour disputer un 1000 mètres jeunes et décrocher un chrono. Malgré le confinement, la demoiselle n’a jamais cessé de s’entraîner tout en gardant les consignes sanitaires. Retrouver la compétition, et surtout, la piste, est un bon moyen de jauger la forme du moment.
Langenthal, connue pour son industrie du lin et de la porcelaine au XVIIIe siècle, est une petite bourgade qui offre aux visiteurs un havre de paix. Le soleil et un léger vent nous accueillent en terre bernoise. Le stade est situé en bordure de forêt. Voilà en quelques mots le descriptif de cette commune suisse allemande. Manon Laporte est très détendue. Elle ne connaît pas ses adversaires mais en revanche, ses adversaires savent qui elle est! Alors que nous sommes tranquillement assis, le speaker annonce la participation de la jeune française. Elle qui voulait passer incognito, c’est raté!!
La liste de départ est mise en ligne sur internet: départ du 1000 m à 17 h 20. Pas de panique, elle a le temps. Pascal, qui l’accompagne, choisit de commencer l’échauffement. Alors qu’ils sont déjà partis, l’animateur de la journée annonce en allemand, que la départ est avancé à 16 h 50. En effet, peu d’athlètes en lice. A peine une cinquantaine de spectateurs sur les abords du stade. Il y a urgence. Il faut retrouver l’entraîneur et surtout Manon. Nadège se lance à leur recherche. Le duo arrive couvert de sueur. Quelques accélérations, et il est temps de rejoindre la ligne de départ. Plus d’une vingtaine de minettes sont sous les ordres du starter. Manon est au milieu du peloton. Les concurrentes se frottent. Légèrement enfermée, la minime ne peut sortir de cet attroupement. De plus,une concurrente marche sur sa chaussure, la faisant légèrement trébucher mais elle ne tombe pas! Il faut continuer la course. Cependant, cette petite mésaventure l’oblige à courir sur le troisième couloir. Au passage du 200 m, l’évianaise est en troisième position. Quelques encouragements pour la stimuler et Manon, fidèle à elle-même, dans la ligne droite opposée, se positionne en tête. Derrière, les écarts se creusent. A un tour de l’arrivée, elle accélère le rythme accrochée par Costa Chiara, l’athlète du club organisateur. Cette dernière revenant fort, oblige Manon à sprinter conservant ainsi sa place de leader. Son temps: 3’07″30. Un chrono qui a satisfait l’entraîneur.
A peine la remise des prix faite, nous retournons à la voiture en direction de Berne où une dizaine de membres du club sont engagés au meeting national de la capitale.
Marathon : les championnats de France 2020 annulés
Les organisateurs du Marathon Vert de Rennes, qui devait servir de support aux championnats de France de la spécialité le 25 octobre prochain, ont décidé de reporter la compétition à 2021 en raison des conséquences de l’épidémie de Covid-19. Par conséquent, la Commission Nationale du Running a acté qu’aucun titre national ne serait décerné en 2020 sur la distance mythique des 42,195 km, et que les prochains championnats de France auront lieu en 2021, pour désigner les successeurs de Julien Devanne et Christelle Larrère, sacrés à Metz en 2019.
RB
Admin Athle.fr
Compétitions nationales estivales : Des évolutions pour s’adapter
Les modifications du règlement des compétitions nationales estivales sur piste, programmées en septembre et octobre prochain, ont été dévoilées ce jeudi. Principal changement : l’apparition d’un système de ranking* dans les modalités de qualification, au côté des traditionnels minima, qui sera pris en compte aussi bien pour les championnats de France Elite-espoirs que pour les France cadets-juniors.
Le calendrier de la saison estivale sur piste a été bouleversé, en raison de la crise sanitaire. Avec les championnats de France du 10 000 m qui ouvriront le bal le 29 août, suivis de la coupe de France les 5 et 6 septembre, des France Elite-espoirs les 12 et 13 septembre, des France d’épreuves combinées les 19 et 20 septembre, et enfin des France cadets-juniors les 17 et 18 octobre, les meilleurs athlètes de l’Hexagone vont devoir, pour certains, aller chercher leur qualification en août et septembre, et atteindre leur pic de forme à une période mettant d’habitude surtout en valeur les membres de l’équipe de France participant aux grands championnats.
« La mise à jour de notre calendrier a été guidée par la volonté, exprimée aussi bien par le bureau fédéral que par le comité directeur, de trouver une solution pour ne pas arrêter la saison après les championnats de France Elite en salle de Liévin », rappelle Alain Talarmin, président de la commission sportive et d’organisation (CSO). Mais si le nouvel agenda 2020 a été dicté par les mesures sanitaires liées au coronavirus, cela faisait un bon moment que la CSO planchait sur une évolution du calendrier. « Nous espérons pouvoir prolonger la saison estivale nationale au-delà du mois de juillet au cours des prochaines années, comme le font certains de nos voisins européens », explique d’ailleurs Alain Talarmin.
Un ranking mettant en valeur la régularité
Autre innovation amenée peut-être à être reconduite dans le futur, si elle donne satisfaction cette année : le recours à un système de ranking*, en plus des traditionnels minima. Jusque-là, ces derniers faisaient office d’unique juge de paix. Ils sont conservés lors des France Elite-espoirs et cadets-juniors, sous la forme d’un « minima fort » réalisable depuis le 1er janvier 2020. Mais vient donc s’y ajouter le ranking, qui servira à compléter les listes des engagés. Ce système, initié par World Athletics et actuellement en pause au niveau international suite au report en 2021 des Jeux de Tokyo, repose sur le cumul d’un nombre minimum de performances, fixé préalablement et adapté aux spécificités de chaque discipline, traduit en points référencés sur la table hongroise. Le calcul, pondéré par un système de « bonus / malus » appliqué en fonction de critères comme les conditions de vent ou le niveau des compétitions où ont été réalisées les performances, permet ensuite d’établir un classement. A noter qu’il prendra en compte, tant pour les France Elite-espoirs que pour les France cadets-juniors, les résultats obtenus depuis le 1er avril 2019 (soit les saisons estivales 2019 et 2020, ainsi qu’hivernale 2020).
« Nous mettons en place ce mode de qualification en raison du manque de compétitions et donc d’opportunités de réaliser des performances, relève Patrice Gergès, le directeur technique national. Mais c’est également l’occasion pour les athlètes de découvrir et d’adopter cette nouvelle culture du ranking. Cet outil permet de valoriser la régularité des athlètes, qui offre des certitudes quant à la capacité de produire une performance de très haut niveau au meilleur moment, c’est-à-dire lors des échéances nationales et internationales les plus importantes. » Bonne nouvelle : en raison des conditions si particulières de cette saison estivale 2020, dont une partie des contours reste encore à définir, « nous pourrons faire preuve d’une certaine bienveillance, ajoute le DTN. Les athlètes blessés, qui n’auront pu cumuler le nombre de performances demandées mais qui auront su montrer, lors de leurs rares sorties, un niveau correspondant à nos exigences, pourront compter sur notre compréhension… »
Retrouvez l’intégralité des modifications des règlements des compétitions nationales estivales 2020 en cliquant ici.
*Une annexe, précisant les modalités de mise en place du ranking pour les différents championnats, sera mise en ligne sur athle.fr dans les prochains jours.
RB
Admin Athle.fr
La Fédération Française d’Athlétisme présente son nouveau calendrier national des compétitions 2020
Le comité directeur de la Fédération Française d’Athlétisme a validé ce jour le nouveau calendrier national des compétitions estivales 2020. Condensé sur une période courant de fin août à fin octobre en raison de la crise sanitaire mondiale actuelle, il permettra toutefois le déroulement d’échéances nationales pour l’ensemble des catégories d’âge et l’ensemble des familles de l’athlétisme. Principal temps fort de ce nouveau calendrier, les Championnats de France Elite se tiendront, conjointement avec les Championnats de France Espoirs, les 12 et 13 septembre au Stadium municipal d’Albi.
Du 29 août au 31 octobre prochain, quelque 19 épreuves nationales seront proposées aux licenciés de la Fédération qui auront satisfait aux conditions de qualification.
« La Fédération Française d’Athlétisme a toujours, depuis le début de cette crise sanitaire, œuvré pour maintenir un calendrier de compétitions estival et éviter une saison blanche à nos athlètes, explique André Giraud, Président de la FFA. Nous avons d’ailleurs sondé en ce sens l’ensemble de nos structures : clubs, comités départementaux et ligues régionales ; il est apparu que l’immense majorité des membres de la famille de l’athlétisme français partageait cette volonté. Les compétitions estivales font en effet partie de l’ADN de notre sport ; je suis donc aujourd’hui ravi de pouvoir proposer ces différents rendez-vous à l’ensemble de nos athlètes, de toutes catégories d’âge et de toutes familles de pratique. Ce calendrier s’inscrit, bien entendu, dans la droite ligne des dernières directives formulées par le Premier Ministre et la Ministre des Sports, avec qui nous collaborons au quotidien. Nous espérons désormais que l’évolution de la crise sanitaire, au cours des prochains mois, nous autorisera à maintenir l’ensemble de ces belles et nombreuses échéances. »
La saison estivale 2020
29 août : Championnats de France du 10 000 m à Pacé
5-6 septembre : Coupe de France des spécialités à Lyon-Parilly
12-13 septembre : Championnats de France Espoirs et Elite à Albi (précédée de l’Assemblée Générale de la FFA, le 11 septembre)
13 septembre : Championnats de France d’Ekiden à Liévin
19-20 septembre : Championnats de France d’épreuves combinées à Aubagne
20 septembre : Championnats de France de Semi-Marathon aux Sables d’Olonne
27 septembre : Championnats de France de Course en Montagne au Dévoluy
3-4 octobre : Championnats de France de Trail à Gap
4 octobre : Championnats de France de 10 km à Saint-Omer
4 octobre : Challenge National des Ligues à la Marche à Saran
10-11 octobre : Championnats de France de 24 heures à Vierzon
17-18 octobre : Championnats de France Cadets-Juniors à Lens
24-25 octobre : Challenge National Equip’Athlé Minimes à Dreux
25 octobre : Championnats interclubs nationaux (à Grenoble) et promotion (à Niort) Cadets-Juniors-Espoirs – Annulés
25 octobre : Championnats de France de Marathon à Rennes
25 octobre : Critériums nationaux des 20 et 50 km marche (lieu à confirmer
25 octobre : Championnats de France de Marche Nordique à Chamarande
31 octobre : Coupe de France des Ligues Minimes
31 octobre : Championnats de France de Grand Fond de Marche à Château-Thierry
Date et lieu à déterminer : Championnats de France Masters
« Ce calendrier national sera l’aboutissement d’une saison qui pourra reprendre plus tôt au niveau local, je l’espère dès juillet, détaille Patrice Gergès, le Directeur Technique National. Notre logique, c’est de proposer une saison où la reprise sera progressive, en fonction de ce qu’il sera possible de réaliser, territoire par territoire. Tous les clubs ne pourront pas forcément reproposer des rencontres au même moment, et nos échéances nationales sauront bien sûr innover pour s’adapter à ces réalités exceptionnelles. Nous travaillons ainsi à un mode de qualification particulier pour les championnats de France. Des « France » qui seront d’ailleurs avant tout une grande célébration de l’athlétisme, marqués par le plaisir de se retrouver pour partager notre passion. Bien entendu, nous travaillons aussi à la reconfiguration des épreuves, comme celles de demi-fond, qui ne peuvent, en l’état, être disputées dans le respect des nouvelles directives sanitaires. »
FFA
Fédération Française d’Athlétisme
Compétitions : report ou annulation
Un petit point sur les compétitions. Pour rappel aucun événement public avant la mi-juillet. Du côté de la FFA, pas de compétitions au label national avant début août, donc en Haute-Savoie, la montée du Nid d’Aigle et la montée des Pavés à Taninges – Praz-de-Lys ont le label national…
Beaucoup de compétitions sont donc reportées en septembre ou octobre, d’autres verront le jour en 2021…
Concernant les championnats de France, du côté du running, un nouveau calendrier a été établi. Le championnat de France de 10 km prévu le 27 septembre, ne serait pas annulé, mais reporté dans le mois d’octobre…
Pour les championnats de France sur piste, pour l’instant pas de refonte du calendrier, pourtant la direction fédérale voulant éviter à tout prix la saison blanche.
Bien sûr, au fil des semaines, et surtout en fonction de l’évolution du virus après le 11 mai, le calendrier pourra évoluer avec peut-être une éventuelle reprise ou pas des compétitions.
Les J.O de Tokyo du 23 juillet au 8 août 2021
Les Jeux Olympiques de Tokyo reportés en 2021 en raison du Coronavirus, auront lieu du 23 juillet au 8 août, soit quasiment un an après jour pour jour.
Les Jeux Paralympiques se dérouleront du 24 août au 5 septembre 2021.
Les championnats du monde d’athlétisme prévus à Eugène (Oregon) en août 2021 auront lieu en 2022.
On en parle…
D’un possible report des championnats d’Europe d’athlétisme prévus à Paris du 25 au 30 août, la Fédération Européenne d’athlétisme a indiqué en raison de la pandémie du coronavirus, elle étudiait plusieurs scénarios dont le report…
Jeux Olympiques de Tokyo : report des J.O. à 2021
Le Comité International Olympique et le Comité d’organisation de Tokyo 2020 ont annoncé, ce mardi, le report des Jeux olympiques de Tokyo à l’année 2021, au plus tard à l’été, en raison de la pandémie Covid-19 qui poursuit actuellement son expansion.
Championnats de France de cross-country : compétition annulée
Les championnats de France de cross-country 2020, qui devaient se tenir du 6 au 8 mars 2020 à Montauban, a été annulée ce jour par décision du préfet du Tarn-et-Garonne, en prenant en considération les propos de Madame la Ministre des Sports tenus ce matin en conférence de presse. Si elle s’associe à la déception de l’ensemble des spectateurs et des coureurs qualifiés pour cette grande célébration sportive, la Fédération Française d’Athlétisme, dans le cadre de sa mission de service public, accompagne cette décision responsable, visant à prévenir des risques de propagation du virus Covid-19 dans le département du Tarn-et-Garonne, territoire non contaminé à date.
Le week-end dernier, en marge des Championnats de France Elite indoor, à Liévin, la Commission médicale de la FFA a émis, à titre préventif, plusieurs préconisations médicales visant à évaluer les risques liés à l’organisation des Championnats de France de cross-country.
Nul doute que cela sera le début d’une grande série d’annulation, cela pourrait vite nous emmener à la fin du mois d’avril, voir mai…
Margot Guepratte se bronze en Provence
Inauguré en 2018, le stadium Miramas Métropole accueillait ce week-end les athlètes des catégories cadets et juniors qualifiés pour le championnat de France en salle après avoir réalisé les minima imposés par la structure fédérale. Avec un chrono en 2’12″68 réalisé en janvier dernier à Lyon la Duchère lors du championnat des Alpes, et qui la plaçait 2e au bilan national, Margot Guepratte se rendait en terre provençale avec une légère confiance.
Partis à 7 heures du matin, pour éviter les retours de vacances, nous prenons la route pour Miramas. Nous arrivons dans l’enceinte du stade couvert en fin de matinée repérant le lieu. Margot récupère son dossard et direction l’hôtel où la junior va se reposer avant les séries du 800 m. Vers 16 heures, retour au stadium, encore deux heures à patienter avant l’ouverture des hostilités. Les trois séries sont affichées, ce sera la numéro 2 pour Margot. Sur le papier, cela semble acté mais rien n’est acquis. A 18 heures, les athlètes qualifiées doivent se présenter en chambre d’appel. L’instant de vérité approche. Oublier les chronos de sélection, place à la qualification en terminant aux deux premières places. Elle aura quatre tours de 200 m à couvrir. Dès le coup de pistolet, Margot prend les devants. Elle semble maîtriser le sujet mais derrière on se bat pour ne pas être éliminée. Dans le troisième tour, la jeune fille ralentissant son allure, voit revenir ses adversaires, se faisant même dépasser. Dans les tribunes s’élèvent des cris « Margot accélère, ça revient! » Dans la dernière ligne droite menant à l’arrivée, les hurlements s’intensifient. Ne pas revivre Val de Reuil en 2018 où Margot, encore novice, allait connaître la désillusion d’une élimination précoce. Le panneau d’affichage s’allume et on peut lire Margot Guepratte 2e en 2’15″75. Qualifiée!! Un ouf de soulagement parmi les supporters. Le principal est fait mais il manque la manière. Un petit briefing s’impose avant la finale de dimanche. Isolés, Pascal et Margot remettent l’église au milieu du village. Une petite récupération et retour à l’hôtel pour le dîner.
Dimanche matin, jour de finale. Les compteurs sont remis à zéro. Nouvelle course, nouvelle donne. Après un petit déjeuner copieux, direction la salle de Miramas pour l’ultime compétition indoor de la saison. Il est midi et demi. La tension monte gentiment. Pas un mot dans le véhicule. Arrivée sur place, Margot va faire quelques pas, s’isolant un peu de la foule. Toujours pas de dialogue à part le « ça va » habituel. A une heure de l’événement, il est temps d’aller s’échauffer. Comme la température extérieure est agréable (20°), la junior fille commence son échauffement sous l’oeil aguerri du coach. Quelques accélérations pour terminer et à nouveau, entrée en chambre d’appel. La tension monte d’un cran. Il faut tout donner pour ne rien regretter. Les consignes mises en place vont-elles être appliquées? Quinze heures, la finale. Le départ donné, les prétendantes au titre se livrent une belle bagarre. Les jambes tournent un peu plus vite que la veille. Un seul objectif : la médaille ! La sociétaire de Tarbes Pyrénées Athlétisme, Kerbiriou Léa prend les commandes et ne sera pas inquiétée. Derrière, les deux prétendantes au podium bataillent dures. Margot, encore deuxième à une centaine de mètres de l’arrivée, ne voit pas surgir Julia Cherot, licenciée à Vannes Athlétisme qui lui souffle la médaille d’argent pour huit centièmes. A l’arrivée, 2’13″01, pour la demoiselle qui laisse éclater sa joie en versant des larmes de bonheur dans les bras de son entraîneur. Après sa médaille d’argent aux « France » à Bondoufle sur 2000 m steeple en 2018, sa médaille d’or l’an passé à Angers sur cette même épreuve, Margot ajoute un nouveau métal à sa collection, celui du bronze.
Place à la récupération maintenant car dans moins de quinze jours, Margot et ses camarades de club se rendront à Montauban où aura lieu le championnat de France de cross avec peut-être des résultats prometteurs. Il reste deux semaines à Manon, Pauline, Lilou, Margot, Anaïs, Hélène, Audrey, Lou, Véronique, Mazarine, Paul, Antoine, Johan, Alexis et Romain pour peaufiner leur préparation.
Les photos en cliquant ICI. Merci à Philippe
10 km de Payerne
Victoire de Paul Hardivillé chez les juniors au 10 km de Payerne, support des championnats vaudois et fribourgeois, il l’emporte dans sa catégorie en 33’54 », avec un bon vent de face dans les dernier kilomètres.
Margot Guepratte en bronze
Margot Guepratte monte sur la 3e marche du podium lors de la finale du 800 juniors des championnats de France en salle qui se déroulaient à Miramas, allant cueillir une belle médaille de bronze en 2’13″01.
Bravo Margot !!!
Championnats de France à Miramas : Margot Guepratte en finale
Margot Guepratte en route pour Miramas
Une semaine après sa 5e place lors des championnats d’Auvergne – Rhône-Alpes cross-country à Valence, la junior d’Evian off Course Margot Guepratte est de nouveau en piste, passant du labour à l’anneau de 200 m qu’elle devra parcourir 4 fois pour boucler son 800 m, lors des championnats de France cadets-juniors au stadium Miramas Métropole. 2e au bilan national de la spécialité dans sa catégorie avec un bon chrono de 2’12″68, Margot Guepratte est en passe de monter sur la boîte et de ramener une des trois médailles à Evian. Pour cela il lui faudra passer le cap des séries, samedi à 18h15, pour prétendre à la finale le dimanche à 15h.
Et pour la première fois, Le rendez-vous national des moins de 18 ans et 20 ans, est diffusé en streaming sur athle.fr et sur la page Youtube de la Fédération Française d’Athlétisme,
Bonne chance Margot.
![](https://i0.wp.com/www.evian-off-course.org/wp-content/uploads/2020/02/40532072551_531088d6f8_o.jpg?resize=640%2C427&ssl=1)
Quand sacrifices riment avec feux d’artifice
Dimanche matin, 5 h 30, nous partons du stade, direction le parc des Perdrix à Valence. Ne dit-on pas que la journée appartient aux lève-tôt? Dicton qui se confirmera au fil des épreuves de ce 16 février.
En 2018, Valence accueillait déjà les régionaux mais avec un départ différent à celui de dimanche. Suite aux résultats obtenus à Pontcharra il y a quinze jours, vingt-six athlètes d’Off Course avaient reçu leur billet pour continuer l’aventure cross avec l’objectif principal, décrocher le fabuleux sésame qui les emmèneraient au but final, la participation au championnat de France. Obtenir sa qualification n’est pas donnée tout le monde! A chaque course, il faut se battre, terminer dans le quota imposé et, parfois, se faire violence pour gravir l’échelon suivant. Ultime marche avant le national, la demie finale valentinoise a donné lieu à de belles empoignades, offrant aux spectateurs des courses de haut niveau sur un tracé accidenté, jonglant entre « coups de cul » et descentes, de longs faux plats et une arrivée à l’équerre, tout ceci sur un terrain sec avec des conditions venteuses, bien loin de celles rencontrées à Pontcharra où la pluie et la boue se mêlaient allègrement.
Absent pour raisons familiales, Bruno De Moura (master) a du déclarer forfait la veille du déplacement.
Première course pour le clan évianais, la course des minimes filles avec nos quatre représentantes, qui pour le circonstance, concouraient sous les couleurs de la Haute-Savoie, prenant part au challenge Robert Bobin, ancien président de la fédération française, décédé en 1994.
C’est à Pascal Crouvizier qu’est revenu l’honneur d’entraîner les vingt minimes de la sélection. Un groupe réceptif aux consignes, qui n’a pas ménagé ses forces, donnant un excellent résultat collectif, avec la seconde place par Comité pour un total de 190 points derrière la Loire.
Sur le plan individuel, nouveau titre pour Manon Laporte en 13’27 après celui obtenu en 2019 à Yzeure. Il faut souligner que la jeune fille a bataillé dur pour se défaire des griffes de Margot Dajoux, licenciée au comité Puy de Dôme. Partie comme un boulet de canon, Emma Dufour ,cheveux au vent, termine 42e en 16’05. Marine Ohl, plus à l’aise que lors des pré-régionaux, prend le 60e rang en 16’25. Enfin, Camille Martins, en progrès, finit 63e en 16’29. Elles étaient 116 minimes sur un parcours de 3630 m. De part sa victoire chez les filles, Manon vient de recevoir sa sélection pour représenter la Ligue lors du match inter comités qui se déroulera le 8 mars prochain en ouverture des championnats de France de cross. Une compétition à laquelle elle a participé l’an dernier en décrochant la médaille d’or collective à Vittel. Au classement individuel, Manon avait échoué au pied du podium après avoir mené la quasi totalité de la course.
Deux minimes garçons au départ des 4120 mètres de course sous les couleurs du département, comme leurs homologues féminines. Au classement des Comités, les garçons prennent le 4e rang à cent points de la troisième place. Du côté d’Off Course, 74e place pour Mathieu Mas en 16’08. Quant à Lilian Gautier-Basson, il finit 129e en 18’58. Hormis Manon, la saison cross se termine pour les cinq autres avec trois semaines de coupure avant la reprise de la compétition prévue le 28 mars à l’occasion de la Capeçonette à Amphion.
Cent-neuf cadettes leur ont emboîté le pas sur une distance de 4120 m. Elles avaient toutes en tête un seul mot: décrocher une qualification aux « France ». Alors, pas le temps de s’apitoyer sur son sort. Il faut tout donner pour ne rien regretter. Un départ compact. Il est nécessaire de sortir rapidement pour ne pas être prise dans l’entonnoir que forme la longue ligne droite du départ. Les quatre cadettes sont bien parties mais il faut tenir le rythme. Les écarts entre les filles sont infimes. Ne pas se laisser distancer. Pauline Ohl, sur qui repose les espoirs de qualification, déploie ses longues jambes, remontant ses adversaires du jour. Dans le petit raidillon menant à la ligne d’arrivée, elle double quelques concurrentes, franchissant en prenant la 17e place en 16’10. Première qualifiée de ces demoiselles. Lilou Menu, partie avec quelques mètres de retard sur sa camarade, se donne corps et âme pour tenter le hold up du jour. A la surprise générale, la miss « tranquille çà va le faire » obtient le 62e rang des cadettes mais surtout son billet pour Montauban! Inespéré et magnifique! Son temps 17’53. A contrario, l’histoire aurait pu être similaire pour la jeune Inès Laury, qui pour sa première saison au club rate sa qualification individuelle pour une place! De quoi avoir la rage. Inès est une adolescente très volontaire, avec un fort caractère. Elle rebondira et goûtera à d’autres joies. Elle termine 65e en 17’59. Quatrième de l’équipe, Marion Gauthier s’est battue avec ses armes, donnant tout, ne regrettant pas sa prestation. Sur ce parcours exigeant, elle n’a pas démérité, se classant 84e en 19’06. Après deux mois de compétitions, ces deux jeunes filles vont lever le pied et se tourner vers d’autres objectifs comme les prochaines courses sur route. A voir.
Le peloton de cadets leur succéda avec un peu moins de cent-cinquante participants. Dès le départ, le tempo est donné. Les foulées sont cadencées. Pas le temps de tergiverser. N’avoir aucun regret, à l’image de Thomas Laporte, concentré, bataillant pour ne pas se faire doubler. Il prend une magnifique 63e place en 20’36. Après sa belle prestation en Isère, les espoirs portaient sur le jeune Théo Leite. Jamais confronté à un tel nombre de concurrents, il a reçu un coup de coude dans l’estomac, le stoppant net dans son effort, subissant la fin de la course. Néanmoins, il finit au 85e rang en 20’59.
A 13 h 30, places aux juniors filles avec un plateau très relevé des engagées. Parmi les quatre-vingt sept prétendantes à la victoire, présence de cinq internationales dans des domaines variés, Palou (3000 m steeple) Chauveau (montagne) Bert (montagne) Racasan (800 m) et Margot Guepratte (2000 m steeple). La lutte s’annonce serrée. Dès le coup de pistolet, ces demoiselles s’envolent rapidement creusant d’entrée un écart sur leurs poursuivantes. Les dés sont jetés. Si la victoire de Claire Palou est actée, derrière on se livre à un beau mano à mano sans savoir qui lâchera la première. Dans la dernière boucle, Cheveau et Bert prennent de la distance. Derrière, Margot tente de limiter la casse mais ne parvient pas à remonter ses adversaires. Après ses deux précédents succès à Saint-Férréol et Pontcharra, l’internationale évianaise prend une belle 5e place en 18’57 et sera du voyage dans trois semaines pour Montauban.
Deux juniors garçons et deux qualifiés! De nature fougueux, Antoine Aflalo a su canaliser ses ardeurs, ne confondant pas vitesse et précipitation. Il faut dire qu’il y avait dans le public un homme prêt à la remettre sur les rails. Ecoutant les consignes données sur les abords du parcours, Antoine a réalisé une belle course, se hissant à la 14e place en 21’24 sur un tracé long de 6420 m. Paul Hardivillé, pointe à 38 secondes de son camarade de club. Il ne baisse pas pavillon, se comportant admirablement tout au long de l’épreuve. A l’arrivée, le jeune homme signe un chrono en 22’02 mais surtout obtient son sésame pour l’ultime compétition de la saison, épreuve qu’il a eu le plaisir de découvrir l’an passé dans les Vosges.
Six féminines évianaises en lice sur un peloton comportant 173 unités. Du jamais vu pour Evian Off Course! Anaïs Boucansaud, toujours seule engagée sur le cross long, avait à coeur de réussir ce challenge fou accompagnée de ses copines. Au programme du cross long femmes, 7800 m à couvrir. Dès l’entame de la course, les favorites prennent les commandes avec un départ fulgurant pour Audrey Dutriaux. Les autres évianaises ne se laissent pas impressionner. Partie trop vite, Audrey recule. A l’inverse, Anaïs et Hélène Darragon s’encouragent mutuellement , l’esprit d’équipe! A mi parcours, les trois premières « nanas » du club sont dans le top « 30 » derrière, les femmes limitent la cassent. Mazarine Miran, quatrième des filles d’Evian, résiste à la pression des autres concurrentes mais ne voit pas arriver dans son dos, Véronique Artis, remontée comme un coucou, qui la dépasse sans même un regard pour sa camarade de club entendant Pascal s’égosiller! Dernière du groupe, Lou Götz, toujours souriante dans l’effort, se défend admirablement pour décrocher un super résultat. Au terme de ce cross long, les filles arrivent, certes épuisées, mais avec le sentiment du devoir accompli. Anaïs 10e en 29’18 – Hélène 12e en 29’36 – Audrey 30e en 31’10 – Véronique 65e en 32’56 et surtout 8e en master femme – Mazarine 79e en 33’25 et Lou 92e en 34’31. Au cumul des résultats enregistrés ce dimanche, énorme performance de ces six dames qui décrochent une excellente 5e place par équipe synonyme d’une première qualification collégiale, fait unique jamais réalisé pour Evian Off Course à ce niveau de compétition. Quelque soit leur classement le 8 mars prochain à Montauban, les féminines auront réussi leur journée!
Dernière épreuve du jour, le cross court masculin avec 4550 m à couvrir. Le défi lancé en début de saison s’est avéré prometteur. Les garçons sont hyper motivés. Un souhait, une qualification par équipe mais cela va être difficile car il y a de grands clubs en présence. Dès le départ, les bipèdes déroulent à vive allure. Il faut se placer pour ne pas subir ou être inquiété par un incident de course, chose qui malheureusement est arrivée à Alexis Giraudineau perdant sa chaussure où était accrochée sa puce électronique. Sorti de nulle part, Romain Wyndaele se positionne en tête de course, laissant pantois ses poursuivants. Il survole avec une impressionnante légèreté ses adversaires. Temporisant un peu, Romain voit le retour de l’algérien de Saint Fons, Benstiti Anis, mais surtout, ne voit pas arriver dans son dos la fusée nommée Alexis Phelut, vice champion d’Europe du 3000 m steeple en juillet dernier. Un regain de fierté le fait réagir mais pas suffisant pour lui apporter la victoire finale. Il manquera au terme de cette belle épreuve deux petites secondes.Vice champion régional en 13’37, Romain a fait forte impression auprès des spécialistes de la discipline et il est certain que le résidant de Thollon sera l’homme à surveiller dans trois semaines. Derrière, le peloton mène une cadence infernale. Ne pas perdre le contact, rester concentré pour décrocher ce billet tant espéré. Johan Chibko, sur un format qu’il adore, ne se désunit pas, serre les dents pour décrocher sa qualification qui en 2019, lui a échappé pour une seconde! S’arrachant comme un forçat, il prend une superbe 29e place en 14’31, symbole d’une qualification nationale pour Montauban. Muté en novembre dernier, Alexis est allé chercher au plus profond de lui-même l’énergie nécessaire pour faire parti du contingent qualifié au « France ». Oubliant la perte de sa pointe, il passe l’arrivée en 55e position en 15’08, vidé mais heureux de son résultat. Rémi Bibard (74e en 15’33) et Victor Germain (90e en 15’45), qui ont accepté le défi du cross court, ont participé à la réussite de cette formidable équipe (8e au classement des clubs),travaillant avec sérieux tout au long des séances mises en place. Certes, ils ne seront pas de la fête le 8 mars prochain mais seront solidaires de leurs copains.
Avec 15 qualifiés pour le championnat de France de cross, Evian Off Course a établi un formidable record. Le record du nombre de participants qui jusqu’à lors n’excédait pas plus de cinq athlètes et fait rare, la qualification d’une équipe féminine! Bravo à tous pour cet instant de bonheur, bravo aux dirigeants, sans oublier l’entraîneur qui mène ses troupes d’une main de maître. Avant de mettre un point final à ce résumé, merci à Gilles pour avoir commenté les courses de la journée et à « Fifi » qui a couvert plus de vingt bornes en cette journée mémorable.
Les photos en cliquant ICI. Merci à Philippe.
15 à la douzaine pour Montauban
Performance historique dans l’histoire du club avec un total de 15 qualifiés pour les championnats de France. Coup de chapeau à l’équipe élites féminines (Anaïs Boucansaud, Hélène Darragon, Audrey Dutriaux, Véronique Artis, Mazarine Miran et Lou Gotz en route pour Montauban, avec une superbe 5e place par équipes. Manon Laporte l’emporte chez les minimes filles. Chez les cadettes, Pauline Ohl 17e et Lilou Menu 62e ont également leurs billets en poche. Margot Guepratte 5e sera du voyage. Chez les juniors garçons Antoine Aflalo 14e et Paul Hardivillé 34e seront de la fête ainsi que Romain Wyndaele 2e sur le cross court, Johan Chibko 29e et Alexis Giraudineau 55e montent aussi dans le bus.
le compte rendu complet prochainement par Dominique.
Valence : objectif France
La préfecture du département de la Drôme regroupera dimanche 16 février la ligue Auvergne – Rhône-Alpes pour les championnats régionaux de cross-country – demi-finale des championnats de France.
De belles compétitions en perspective avec comme objectif, le chef-lieu du département de Tarn-et-Garonne, en Occitanie : Montauban, dernier rendez-vous de la saison de cross-country : les championnats de France les 7 et 8 mars
Un bon nombre d’individualité du club seront de la fête à Montauban, mais la cerise sur le gâteau serait de qualifier nos équipes pour cet ultime rendez-vous dans les terrains de labour, la tâche ne sera pas facile, mais pas impossible.
La météo annoncée devrait être nettement plus favorable que lors des championnats des Alpes à Pontcharra.
Bonne chance à toutes et à tous.