Armelle
C’est en Toscane que Mélanie Rose a choisi de faire sa première expérience sur une distance proche d’un marathon. En effet, ce ne sont pas 42 kilomètres mais plutôt un 43 « bornes » avec pas moins de 1650 m de dénivelé!
Cet évènement sportif se déroulait au coeur de la ville de Chianti, connue mondialement pour son vin et son paysage où dominent collines et montagnes. Si son résultat n’est pas « fou – fou », (elle termine 101e femmes) comme elle a écrit, Mélanie s’est avant tout fait plaisir, découvrant une superbe panorama. Elle revient en France avec des images magnifiques de cette région située entre Sienne et Florence.
Suite à sa dernière sortie, il y a quinze jours avec Loïc Chavasse Frette sur le trail du Mont-Blanc long de 90 kilomètres, c’est en Italie, et plus exactement du côté de Courmayeur, que Sébastien Ohl avait rendez-vous vendredi soir pour participer au trail intitulé GTC pour une aventure comptant 100 km avec un dénivelé de 8000 mètres!!
Le départ fut donné à 22 heures, et à la fraîche. Après un départ relativement tranquille et deux ravitaillements de nuit, où il retrouve son assistance de choc (son épouse Isabelle et sa fille aînée Manon), c’est un début de journée qui commence dans les nuages et sur les hauteurs de cette station alpine offrant un décor magnifique.
Au grès des montées et des descentes, et sous une chaleur relative grâce au vent en altitude, et après une belle bosse pour atteindre le skyway (téléphérique offrant une vue sur les sommets, notamment le Cervin et le mont Rose) , il retrouve ses deux « femmes »pour un ravitaillement bien reposant avant d’attaquer les vingt-quatre derniers kilomètres pour une arrivée à Courmayeur. Il franchit la ligne en 203e position en un peu moins de 27 heures de course.
Content de cet intermède montagne, notre trésorier va prendre quelques jours de repos avant de s’élancer pour une nouvelle Backyard qui se déroulera début août en Suède.
Huit jours après leur participation à l’épreuve pédestre des Rochers de Naye à Montreux, les deux masters féminines d’Evian Off Course étaient en lice du côté d’Adelboden en Suisse, située dans le canton de Berne, prenant part au championnat d’Europe Masters de course en montagne.
Représentant la France, dans leur catégorie respective, les deux licenciées d’EOC ont défendu leurs chances face à des nations qui ont joué le jeu « des équipes »avec brio, telles que l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou encore la Suisse.
La course s’est déroulé au pays de » Heidi », où la montagne et les pâturages dominent la région. Pas de grandes difficultés. Un parcours très roulant sur bitume et chemins gravillonnés avec des côtes n’excédant pas les 10%. Tout au long de l’épreuve, la course fut très nerveuse. En 2022, ce championnat était un peu moins relevé. La présence en nombre des équipes engagées de ce jour, a rendu la concurrence plus dense, et de ce fait, plus difficile d’accès à une éventuelle médaille. A savoir que la championne d’Europe 2022 termine au 3e rang cette année et, la dauphine de l’an passé, prend la 7e place hier. Déçue de son 8e rang européen chez les masters femmes 4, Armelle Caillet relativisait en indiquant que le niveau était bien plus relevé que l’an dernier à la Féclaz.
A ses côtés, Agnès Bardy, master femme 6, a pris une belle 5e place.
Félicitations à ces deux dames qui ont honoré leur qualification en équipe de France avec brio. Place au repos ou, peut-être, à des vacances pour récupérer des efforts fournis au cours de ces derniers mois de courses avant de repartir pour de nouvelles aventures à la rentrée.
En ce troisième week-end de septembre, l’activité sportive de la nouvelle junior Manon Laporte a été menée tambour battant. En avril dernier, Manon, cadette à ce moment-là, avait remporté les tests nationaux de fort belle manière. Cette première place lui ouvrant sa sélection en Equipe de France de triathlon. Après son premier championnat du monde de « tri » au Canada, Manon était présente à la Baule, prenant part aux championnats d’Europe jeunes. Trois jours intenses pour la triathlète de la Tour du Pin.
Vendredi après -midi, place aux éliminatoires. Trois séries avec pas moins de 25 concurrentes par série. Manon, inscrite dans la troisième demie-finale, prend tous les risques, sortant de l’eau en tête. A vélo, la jeune fille ne baisse pas d’intensité. Derrière les filles se lancent à sa poursuite, mais rien n’y fait. Lors de la transition « course à pied », elle continue sa progression et, après 1,km 500 de course, Manon franchit la ligne en tête devançant la luxembourgeoise et l’espagnole. Cette victoire lui ouvre les portes de la finale.
Samedi, trente demoiselles sont sous les ordres des arbitres. Là encore, le départ dans l’eau est rapide. Coudes à coudes, les filles nagent vite. Les françaises font parties du groupe de tête. A vélo, les filles sont quasiment roue dans roue. Puis l’épreuve de course à pied, va tourner à l’avantage de la française Léa Houart, qui remporte le titre individuel de championne d’Europe, devançant deux britanniques. Manon francfit la ligne en 5e position à treize secondes de sa coéquipière. Pas le temps de tergiverser, dimanche place au relais mixte avec Léa et Manon côté féminin accompagnées de deux gars .
Dimanche 18 heures, 22 équipes se jettent dans l’océan pour 250 m de natation, puis à vélo, les relayeurs auront 5 km 200 à parcourir et pour finir, 1,5 km de course à pied. Le relais français composé de Tristan Douché, Manon, Milan Larivière et Léa vont se souder et offrir à la France un magnifique titre européen avec un temps total de 1h 18’17 devançant la Grande Bretagne et l’Espagne.
Bravo Manon pour tes belles performances.
Créée en 1993, la Monterosa sky running est un évènement unique en son genre en Europe. A sa création, la course se faisait individuellement. Quelques années plus tard, le concept a changé pour la sécurité des coureurs. Seuls les binômes sont autorisés à prendre part à l’épreuve mais avec l’obligation d’être encordés. C’est donc ce défi un peu fou que se sont lancés Thibault Florent et Benoît Martin.
Partis de Alagna Valsesio, dans les Alpes italiennes, situé à 1192 m, les coureurs devaient rejoindre l’arrivée (Capanna Margherita) à 4554 m. Un aller retour d’un tracé total de 35 km sillonné de chemins enneigés, de moraines et de glaciers. Cent cinquante équipes étaient engagées sur ce format peu commun. Thibault et Benoît ont pris la 27e place en 7 h 37.
Samedi soir, Oordegem en Belgique était sous les feux des projecteurs avec son meeting international. Connu pour sa réussite chronométrique, de nombreux athlètes français et étrangers y viennent pour tenter de décrocher leur minima pour les prochains championnats de France, d’Europe ou mondial, par exemple.. Les deux espoirs évianais, Antoine Aflalo et Paul Hardivillé, se sont rendus dans la région flamande pour disputer un 1500 m de haut niveau. Courir avec des athlètes à la réputation internationale tels que Jimmy Gressier ou Alexis Phelut est, pour ces deux jeunes gens, une aubaine et les côtoyer leur donne la force de s’entraîner davantage.
Plus de cent athlètes présents sur le tartan belge offrant aux spectateurs des séries de haute intensité, permettant aux deux espoirs d’améliorer leur propre chrono sur cette discipline. Certes, ils n’ont pas couru dans la même série, mais l’ambiance, les encouragements du public les ont portés vers des chronos de « ouf ». Le seul bémol à cette soirée belge est qu’ils ont effectué leur course au milieu de la nuit, ce qui, selon Paul n’était pas idéal! Ravis de cette belle expérience, les deux comparses espèrent revenir l’année prochaine et, pourquoi pas, baisser leurs chronos respectifs.
Voici les chronos enregistrés pour ces deux athlètes en 2021:
Antoine avait un temps en 3’57″32 tandis que Paul avait une perf en 4’04″44!! Bravo les garçons!!!! superbes résultats!
Samedi soir, ils avaient le feu, puisqu’ils signent d’excellents chronos, en atteste le phot ci-dessous
Antoine fait « péter » son record personnel en 3’54″79! Pour Paul, le scénario est semblable puisqu’il enlève sept secondes à son précèdent chrono.
On peut dire, sans trop se tromper que les gars avaient la frite…
Le bureau fédéral, réuni par visioconférence ce vendredi 2 avril, a acté la modification du calendrier printanier et estival en tenant compte des nouvelles contraintes édictées cette semaine par le président de la République et suite à la consultation menée auprès des délégués des clubs. Principal changement : les Interclubs sont remplacés par un challenge régional des clubs, qui se déroulera les week-ends des 25 et 26 septembre et des 2 et 3 octobre. Certains championnats sont, eux aussi, décalés.
C’est une annonce qui détonnera forcément un peu, pour les nombreux inconditionnels qui marquent chaque année les week-ends de mai d’une pierre blanche. Dans le contexte de restriction sanitaire et de limitation des déplacements que connaît le pays, le grand rendez-vous des Interclubs est remplacé cette année par un Challenge régional des clubs, qui se tiendra les week-ends des 25 et 26 septembre et des 2 et 3 octobre. Il se déroulera, sur le principe de poules régionales, sans montées ni descentes, alors que l’échelon national n’est pas maintenu cette saison. Une ambiance de fête des clubs pour ce qui sera, si les conditions sanitaires le permettent, un temps fort du retour à la normale pour le sport, et l’athlétisme en particulier. D’autres dates évoluent, par ailleurs, dans le nouveau calendrier approuvé ce vendredi 2 avril par le bureau fédéral de la Fédération française d’athlétisme.
« Depuis le deuxième confinement de novembre, nous vivons au rythme des annonces successives, en suivant les évolutions de la situation et en cherchant sans cesse à nous adapter, rappelle André Giraud, président de la FFA. Nos commissions sportives ont mené un travail extraordinaire de propositions pour s’adapter au contexte. Suite aux annonces du président de la République le mercredi 31 mars, avec notamment l’impossibilité de se déplacer d’une région à l’autre et à plus de dix kilomètres de son domicile sur l’ensemble du territoire désormais, plusieurs championnats ne pourront pas se dérouler à la date prévue. Nous faisons en sorte de privilégier les reports aux annulations, afin de pas vivre une année blanche. »
Une perspective qui n’est pas neutre. « Certains sports, ceux qui se déroulent en salle ou en gymnase, sont malheureusement totalement à l’arrêt, pointe André Giraud. Nous nous sommes pour notre part rapprochés des fédérations françaises de cyclisme, natation pour ce qui concerne l’eau libre, triathlon, ski et course d’orientation afin de pouvoir proposer au Ministère, suite au travail de nos commissions médicales, des protocoles pour continuer à pratiquer. »
Côté compétitions nationales, les spécialistes du 10 000 m devraient être les premiers en piste le 24 avril à Pacé, à l’occasion d’un meeting de sélection pour la Coupe d’Europe de la spécialité, qui donnera au printemps un petit avant-goût de championnats. L’événement remplace les championnats de France du 10 000 m et des courses de durée 30 minutes U18, initialement prévus au même endroit le 10 avril et qui devraient être reprogrammés le 29 août – toujours à Pacé. Soit à la même période de l’année que l’édition 2020, qui avait rencontré un grand succès populaire.
Les autres compétitions sur piste prévues au printemps, à savoir les Interclubs et la coupe de France, ont dû être repoussées à l’automne. Un choix effectué en s’appuyant sur les résultats de la consultation menée auprès des délégués des clubs, soit quelque deux cents représentants des structures décentralisées, qui a été pilotée par Emmanuelle Jaeger, vice-présidente déléguée de la FFA en charge de la vie des clubs. « Pour les Interclubs, 62 % des clubs s’étaient prononcés pour un seul tour, et les avis étaient très partagés entre une annulation pure et simple et un report à l’automne, explique Alain Talarmin, président de la Commission sportive d’organisation de la FFA. Nous avons donc choisi d’envisager un seul tour, sous la forme d’un challenge régional des clubs que les ligues pourront organiser à partir du 25 septembre jusqu’au 3 octobre inclus, sans la pression des montées ou des descentes, dans ce qui devrait être une belle reprise d’activité pour les clubs : c’est toujours plus motivant et mobilisant de repartir en équipe. »
La semaine suivante, le 10 octobre, nouveau rendez-vous collectif avec la coupe de France. Puis place aux Interclubs cadets – juniors – espoirs les 16 et 17 octobre, et au Challenge National Equip’Athlé Minimes (U16) les 23 et 24 octobre. « La coupe de France était programmée les 24 et 25 avril cette année, mais nous savons que, dans une grande majorité des cas, seuls les athlètes présents sur les listes ministérielles peuvent s’entraîner sur un stade depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois », précise Alain Talarmin. C’est le même problème que pour les Interclubs, auquel s’ajoute l’interdiction de déplacement d’une région à l’autre, qui empêcherait les clubs de se rendre sur ces compétitions. »
Les championnats de France Elite, eux, restent programmés les 26 et 27 juin à Angers – un impératif car il s’agit là de la date limite pour décrocher son billet pour les Jeux olympiques. De même, rien ne bouge du côté des France cadets-juniors, qui gardent leur place les 9 et 10 juillet à Evry-Bondoufle. Une semaine plus tôt, les espoirs auront vécu leurs propres championnats, qui se voient décalés des 12 et 13 juin aux 3 et 4 juillet à Caen.
D’ici là, les participations aux meetings et autres compétitions qualificatives restent largement conditionnées aux annonces gouvernementales. La formule de meetings pouvant accueillir deux tiers d’athlètes listés et un tiers d’athlètes non listés peut ouvrir une fenêtre pour les athlètes, dès la mi-avril, dans le respect des contraintes imposées par le gouvernement. « La DTN travaille sur l’identification des athlètes qui pourraient prendre part à ces meetings, assure Alain Talarmin. C’est une tâche compliquée car il n’y avait pas ou peu de performances enregistrées l’an passé, et certains athlètes changent de catégories. »
Une lueur se dessine, sans doute, pour l’été. « On espère tous pouvoir, comme en 2020, retrouver cet été des meetings ouverts à tous et sous contrôle sanitaire, conclut André Giraud. Nous voulons que le mois de juin rouvre un espoir. D’ici là, nous avons mis en place plusieurs dispositifs pour inciter les clubs à effectuer des défis internes avec leurs adhérents, avec prise de performances, pour donner un tour plus officiel à leurs efforts, en particulier chez les jeunes. » Et pour que ce long tunnel ait débouché, tout de même, sur des sourires et des records.
Les premières dates du nouveau calendrier prévisionnel*
24 avril : Meeting de sélection pour la Coupe d’Europe du 10 000 m à Pacé (nouveau format)
19 et 20 juin : Championnats de France d’épreuves combinées à Oyonnax (maintien)
25 au 27 juin : Championnats de France Elite à Angers (maintien)
3 et 4 juillet : Championnats de France espoirs à Caen (nouvelle date)
3 et 4 juillet : Finale nationale des Pointes d’or Colette Besson à Tours (maintien)
9 au 11 juillet : Championnats de France cadets-juniors à Evry-Bondoufle (maintien)
14 juillet : Coupe de France des ligues minimes à Saint-Etienne (maintien)
17 et 18 juillet : Championnats de France open à Evry-Bondoufle (maintien)
28 et 29 août : Championnats de France Masters d’Epreuves Combinées et de Marche à Chalon-sur-Saône
29 août : Championnats de France du 10 000 m et des courses de durée à Pacé (nouvelle date)
26 septembre : Challenge national des ligues à la marche à Saran (nouvelle date)
25 et 26 septembre : Championnats de France Masters à Albi
25 et 26 septembre, et 2 et 3 octobre : Challenge régional des clubs
9 et 10 octobre : Coupe de France des spécialités et relais (nouvelle date)
16 et 17 octobre : Championnats Interclubs cadets – juniors – espoirs à Niort et Grenoble (maintien)
16 et 17 octobre : Championnats de France de grand fond marche (24h) à Château-Thierry (nouvelle date)
23 et 24 octobre : Challenge National Equip’Athlé Minimes (U16) (nouvelle date)
31 octobre : Date limite des demi-finales des championnats de France de cross-country
*Sous réserve d’une amélioration des conditions sanitaires et des différentes autorisations des autorités locales et nationales.
Photo : Rémi Blomme / FFA
RB
Admin Athle.fr
Ils étaient deux à faire le déplacement au meeting de Lausanne le 15 juillet. Paul Hardivillé et Alexis Giraudineau, tous les deux engagés sur le 5000 m. Dans la série C, Paul Hardivillé prend la 3e place bouclant le 5000 m en 16’06 »87, une première pour lui sur la distance. Dans la série B, Alexis Giraudineau prend la 7e place en 15’13 »12, établissant un nouveau record personnel sur la distance, effaçant de ses tablettes les 15’18 »58 datant de 2018.
Telle est la question qui restera longtemps sans réponse malheureusement.
Berne accueillait ce samedi le meeting national de la ville. Bien connu des supporters de football les Youg Boys, le Wankdorf, est aussi un magnifique complexe sportif où chaque discipline a son propre terrain de sport!
Partis en mini-bus, conduit par notre photographe Philippe, les huit athlètes d’Off Course étaient enjoués, avec l’espoir de réaliser de belles performances. Les séries de 1500 m se sont enchaînées (4 chez les filles et 6 chez les hommes). Mais avant de parler de chacun, il est bon de souligner un fait, anodin certes, mais qui a eu quelques conséquences. En retirant leurs dossards et après avoir vu les engagements par série, nos jeunes sont allés voir s’ils avaient la possibilité de changer. Les organisateurs leur ont répondu négativement en soulignant qu’ils favorisaient leurs concitoyens. Un peu hébétés, nos jeunes sont partis se changer et, pour certains, commencer leur échauffement.
Inscrit dans la deuxième série, Paul Hardivillé a pris les commandes d’entrée. Servant de lièvre pour ses adversaires, il a tenu le rythme pendant deux tours avant de se faire dépasser sans pouvoir leur emboîter le pas. Sa dépense d’énergie lu a été fatale. Mais qui ne tente rien, n’a rien. Le junior passe la ligne d’arrivée en 4’11″14 et prend le 4e rang. Cuit à l’arrivée, Paul va savourer quelques jours de vacances bien mérités.
Dans la série suivante, trois athlètes d’Off Course avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Vingt-quatre heures après sa participation aux championnats suisses sur 3000 m steeple à Uster dans le canton de Zurich où il a terminé 15e en 9’50″76, à trois secondes de son record personnel, Alexis Giraudineau s’est bien battu. Partis dans le peloton de tête, il a maintenu sa position avant de rétrograder légèrement franchissant la ligne en 4’07″98 prenant la 8e place. Toujours dans cette série 3, Antoine Aflalo n’a pas eu l’explosivité espérée. Un peu enfermé dès le départ, il n’a cessé de se battre contre lui même. A chaque tour, il perdait des places pour au final, prendre le 16e rang en 4’14″54, bien loin de son record personnel. Dépité, Antoine, tout comme Paul, va profiter de ce mois de vacances avant d’enchaîner sur d’autres objectifs. Enfin Victor Germain, dernier engagé du club, a serré les dents dès le passage au 600 m. La douleur ressentie mardi dernier lors de l’entraînement, s’est soudain réveillée le tétanisant. Pas question de mettre le clignotant. La dernière ligne droite est longue et avec beaucoup de volonté, passe l’arrivée en 4’21″67. Dorénavant, le plus important pour notre infirmier est de soigner sa blessure avant de pouvoir rechausser les baskets.
Seul athlète du club présent dans la quatrième série, Johan Chibko a pris ses responsabilités immédiatement. Parti rapidement, notre senior a, d’emblée, prit les commandes menant la course sur un bon rythme mais la concurrence n’est pas très loin. Ne pas se relâcher, ne pas fléchir.Alors qu’il reste cent derniers mètres à couvrir, notre « jojo » ne voit pas surgir son adversaire et termine second en 3’55″83 à quelques secondes de son record personnel. Il a manqué à Johan son finish phénoménal qui lui a valu bien des victoires!
Et que dire de la cinquième série où était engagé Romain Wyndaele? Légèrement enfermé, Romain a du s’employer pour prendre la tête. Un lièvre est choisi pour mener la course mais ce dernier est trop lent. Personne ne bouge. Voyant ses perspectives de chrono s’envoler, le senior fait le choix de stopper sa course à cinq cent mètres de l’arrivée mettant en ébullition le coach.
Après les courses masculines, place à la gente féminine. Pauline Ohl, après son 800 m réalisé à Genève quinze jours auparavant, avait à coeur de marquer les esprits. Engagée dans la série 2, la cadette, après un bon départ, se positionne bien. Plus à l’aise que sur 800 m, elle tient la cadence jusqu’à un tour de l’arrivée avant de voir ses adversaires lui grappiller des places mais elle ne baisse pas les bras. Se battre jusqu’au bout pour ne rien regretter. Les efforts fournis pendant le confinement lors des entraînements lui ont été salutaires. Pour sa première expérience sur cette discipline, Pauline signe un bon chrono en 5’00″50. Satisfaction de l’entraîneur qui espère voir ses performances fondre lors de prochaines échéances.
Enfin dernière engagée du jour, Margot Guepratte dans la série 3. Partie moins vite que sa camarade de club, la junior a bataillé pendant 400 m avant de se positionner en tête. Se retrouvant seule, il faut se battre contre soi-même et surtout contre le chrono. Pas facile mais la jeune fille a un mental d’acier et, surtout, a appris à se « faire mal ». Alors qu’il lui reste moins de cent mètres à boucler, derrière la lutte pour la dépasser est engagée. Encouragée par notre photographe et ses copains du club, l’internationale française maintient sa place au prix d’un bel effort. Son temps: 4’35″50 à quelques dixièmes de son chrono personnel. Deux sentiments envahissent la steepleuse, heureuse de sa victoire mais un peu dégoûtée de ne pas avoir eu plus de concurrence. Ah si les organisateurs avaient accepté de modifier les séries peut-être que les choses auraient été différentes ? Çà on ne le saura jamais.
Malgré tout, ces compétitions en Suisse permettent à nos athlètes de réaliser des chronos ce qui n’est pas donné à tous les clubs français. Comme quoi être frontaliers peut avoir du bon !
Merci à Dominique pour le compte rendu et à Philippe pour les photos.
Lors du Meeting de Uster (Canton de Zurich), la veille du meeting de Berne, Alexis Giraudineau a pris la 15e place du 3000 m steeple en 9’50 »71, à un tout petit peu plus de 3 secondes de son record personnel sur la distance qui est de 9’47 »87, datant de 2015.
Quarante-cinq minutes séparait Manon de ses camarades de club, venus également en Suisse disputer une épreuve sur piste. Les compétitions en France étant pour le moment bannies, la jeune frontalière s’est rendue ce samedi dans le canton de Berne, pour disputer un 1000 mètres jeunes et décrocher un chrono. Malgré le confinement, la demoiselle n’a jamais cessé de s’entraîner tout en gardant les consignes sanitaires. Retrouver la compétition, et surtout, la piste, est un bon moyen de jauger la forme du moment.
Langenthal, connue pour son industrie du lin et de la porcelaine au XVIIIe siècle, est une petite bourgade qui offre aux visiteurs un havre de paix. Le soleil et un léger vent nous accueillent en terre bernoise. Le stade est situé en bordure de forêt. Voilà en quelques mots le descriptif de cette commune suisse allemande. Manon Laporte est très détendue. Elle ne connaît pas ses adversaires mais en revanche, ses adversaires savent qui elle est! Alors que nous sommes tranquillement assis, le speaker annonce la participation de la jeune française. Elle qui voulait passer incognito, c’est raté!!
La liste de départ est mise en ligne sur internet: départ du 1000 m à 17 h 20. Pas de panique, elle a le temps. Pascal, qui l’accompagne, choisit de commencer l’échauffement. Alors qu’ils sont déjà partis, l’animateur de la journée annonce en allemand, que la départ est avancé à 16 h 50. En effet, peu d’athlètes en lice. A peine une cinquantaine de spectateurs sur les abords du stade. Il y a urgence. Il faut retrouver l’entraîneur et surtout Manon. Nadège se lance à leur recherche. Le duo arrive couvert de sueur. Quelques accélérations, et il est temps de rejoindre la ligne de départ. Plus d’une vingtaine de minettes sont sous les ordres du starter. Manon est au milieu du peloton. Les concurrentes se frottent. Légèrement enfermée, la minime ne peut sortir de cet attroupement. De plus,une concurrente marche sur sa chaussure, la faisant légèrement trébucher mais elle ne tombe pas! Il faut continuer la course. Cependant, cette petite mésaventure l’oblige à courir sur le troisième couloir. Au passage du 200 m, l’évianaise est en troisième position. Quelques encouragements pour la stimuler et Manon, fidèle à elle-même, dans la ligne droite opposée, se positionne en tête. Derrière, les écarts se creusent. A un tour de l’arrivée, elle accélère le rythme accrochée par Costa Chiara, l’athlète du club organisateur. Cette dernière revenant fort, oblige Manon à sprinter conservant ainsi sa place de leader. Son temps: 3’07″30. Un chrono qui a satisfait l’entraîneur.
A peine la remise des prix faite, nous retournons à la voiture en direction de Berne où une dizaine de membres du club sont engagés au meeting national de la capitale.
D’un possible report des championnats d’Europe d’athlétisme prévus à Paris du 25 au 30 août, la Fédération Européenne d’athlétisme a indiqué en raison de la pandémie du coronavirus, elle étudiait plusieurs scénarios dont le report…
Après Créteil et le Mans dimanche dernier, c’est en Gironde, et plus exactement à Gujean-Mestras que se déroulait aujourd’hui la sélection pour le championnat d’Europe seniors de cross prévu prochainement au Portugal. Des conditions de courses bonnes bien différentes de la veille. En effet, sous la violence du vent et de la pluie, toutes les épreuuves initialement prévues furent purement et simplement annulées pour la sécurité des pratiquants.
Remportée le sociétaire de Sarreguemines Yoann Schrub, la course n’a jamais baissé de rythme. Une moyenne boucle, sans difficultés, suivie de 3 grandes boucles comprenant buttes et obstacles, voilà le descriptif de ces 10 km 182 de course. Romain Wyndaele, était parti pour le bassin d’Arcachon, plein d’envie et dans l’espoir de décrocher un bon résultat. Fortement désappointé à l’arrivée de sa course et déçu de sa prestation, 18e au classement général en 32’05 (14e en senior), Romain après une succession de courses depuis septembre, va relâcher la bride, récupérer, et repartir pour d’autres objectifs à commencer par le cross.
Nouvellement installé sur Lausanne pour poursuivre ses études à l’EPFL, Paul Hardivillé participait ce samedi aux 10 kilomètres de Renens. Un parcours sur route empruntant les différents quartiers de cette commune vaudoise. Paul Hardivillé s’est particulièrement distingué en terminant 4e de la course en 35’18 », toutes catégories, mais surtout, en remportant la victoire chez les juniors avec près de trois minutes d’avance sur ses adversaires.
Une victoire qui confirme ses excellents résultats de l’année écoulée.
Le Tour pédestre des Dents du Midi, en Valais, n’aurait jamais existé sans la course en montagne ! Suite aux succès du Marathon des Dents du Midi en 1969, le tracé fut aménagé en sentier pédestre. Ce fut également le premier marathon en montagne !
Le trail des dents du midi offre donc aux coureurs, un magnifique panorama sur les montagnes valaisannes. Deux féminines étaient présentes à Champéry pour cette nouvelle édition.
A peine remise de son trail ardéchois,Virginie Voisin a pris le 4e rang des féminines sur l’épreuve du 57 km et la 2e place en senior dans le temps de 8 h 45’30..
Inscrite sur le 32 « bornes » Hélène Darragon s’est à nouveau distinguée en remportant le général féminin mais surtout, elle termine à la 7e place du classement scratch avec un temps de 4 h 09″34 laissant sa poursuivante à plus de dix minutes. Un exploit qui devait être souligné ! Depuis son retour de maternité, on peut dire que la belle Hélène a les crocs !!
Anaïs Boucansaud prend la 3e place de la 53e édition du trophée des Combins, dans le Val de Bagnes (Suisse)
bouclant les 7,140 km et 1180 m positif en 1h08 »12. Derrière Anaïs avec le dossard 259, Norbert Moulins, vainqueur de 9 éditions entre 1982 et 1994.