Omnisports / Après une visioconférence avec les acteurs du sport français, en pleine crise
L’Etat enfin au chevet du sport
Archives par catégorie : Année 2020
EOC dans la presse
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Confinement 2 : Où et comment continuer à pratiquer l’athlé
La mise en place d’un nouveau confinement national, au moins jusqu’au 1er décembre, a un fort impact sur la pratique du sport et donc de l’athlétisme. Si, nouveauté par rapport au printemps, les sportifs de haut niveau peuvent continuer à s’entraîner, les clubs ont dû fermer provisoirement leurs portes. La FFA, qui a organisé un bureau extraordinaire vendredi, réclame un plan de sauvegarde pour ces derniers et travaille déjà à de nouvelles actions pour relancer l’activité athlétique.
Pour le grand public
Comme lors du premier confinement, la pratique individuelle d’une activité physique reste autorisée, dans un rayon d’un kilomètre maximum par rapport à son domicile et pour une durée maximum d’une heure, une fois par jour, sur présentation d’une attestation dérogatoire. Toute pratique collective est en revanche prohibée. Les enceintes sportives, comme les stades, ne sont pas accessibles au grand public. En revanche, les parcs et jardins restent accessibles, toujours dans le respect du rayon d’un kilomètre.
Pour les sportifs de haut niveau
C’est la principale différence par rapport au premier confinement : les sportifs de haut niveau (catégories élite, senior, relève) peuvent continuer à s’entraîner en respectant un protocole sanitaire renforcé, sur présentation d’une attestation dérogatoire et d’une attestation mentionnant leur statut, à télécharger sur le site du Ministère chargé des sports ou sur le portail quotidien du sportif. Sont aussi concernés les athlètes figurant sur les listes ministérielles espoirs, ainsi que ceux faisant partie des collectifs nationaux ou relevant du projet de performance fédéral. « On a été entendu, c’est une réelle avancée, apprécie Patrice Gergès, le directeur technique national. Cette mesure englobe près de mille athlètes sur l’ensemble du territoire, ainsi que leurs entraîneurs. » Ces derniers doivent récupérer une attestation auprès de leur employeur, quand il s’agit d’une activité professionnelle. Dans le cas contraire, ils doivent se rapprocher du directeur de la performance en territoire ou du référent national de la spécialité pour obtenir une attestation.
Les portes des établissements nationaux, comme les CREPS, restent ouvertes pour les sportifs de haut niveau. Pour ceux qui utilisent au quotidien des établissements recevant du public (ERP) gérés par des collectivités locales ou des propriétaires privés, l’accès aux infrastructures est placé sous la responsabilité de ces derniers. « Notre rôle est d’expliquer aux gestionnaires l’intérêt et l’importance d’ouvrir leurs installations à ce public dédié », explique le DTN. « Une communication auprès des mairies pour ouvrir les installations sportives municipales aux publics prioritaires va être mise en place, prolonge André Giraud, président de la FFA. Je souhaite être informé de toute difficulté dans ce domaine, afin d’intervenir si besoin auprès des instances compétentes, en collaboration avec la DTN. »
Pour les personnes en situation de handicap ou disposant d’une prescription médicale d’activité physique adaptée
Comme les sportifs de haut niveau, les personnes en situation de handicap ou disposant d’une prescription médicale d’activité physique adaptée bénéficient d’une dérogation pour accéder aux établissements recevant du public, sur présentation d’une attestation dérogatoire.
Pour les élèves
Le sport à l’école, dans le cadre des cours d’éducation physique et sportive (EPS), est maintenu avec un protocole sanitaire renforcé et des pratiques adaptées au contexte. Les associations sportives scolaires, les sections sportives scolaires et les classes d’excellence sportives peuvent poursuivre leur activité, sous réserve qu’elles concernent les élèves du même groupe qu’à l’école. L’accueil périscolaire est également autorisé.
« Comme je l’ai mentionné lors du bureau fédéral extraordinaire organisé vendredi, nous regrettons la décision gouvernementale de n’autoriser les activités sportives que dans un cadre scolaire ou périscolaire, en dehors des publics prioritaires, relève André Giraud. Nous souhaitons, en collaboration avec le CNOSF et l’ensemble des fédérations, y compris scolaires, obtenir des clarifications sur l’organisation du temps périscolaire lors duquel les clubs auront un rôle primordial à jouer. » La FFA, qui a été désignée comme fédération pilote pour le sport en milieu scolaire, va demander aux ligues d’identifier les clubs prêts à s’investir, un financement spécifique de l’Agence nationale du sport étant prévu pour ces actions.
Un plan de sauvegarde réclamé pour les clubs
« L’interdiction du sport associatif va avoir des conséquences lourdes pour nos clubs, rappelle le président de la FFA. Nous réclamons avec conviction un plan de sauvegarde pour les clubs impactés par une diminution du nombre de licenciés. Après la lettre ouverte au Président de la République signée par 95 fédérations, nous lançons une enquête pour évaluer les pertes financières des clubs. »
Les championnats de France de marche et de 10 km annulés
Suite à l’interdiction des compétitions ne relevant pas du sport professionnel, les championnats de France de marche, prévus le 15 novembre à Saint-Berthevin (Pays de la Loire), et de 10 km, prévus le 29 novembre à Saint-Omer (Hauts de France), sont annulés. « Nous allons créer un groupe de travail pour imaginer des actions, à partir de décembre, et pour relancer l’activité athlétique au premier trimestre 2021, annonce André Giraud. Nous réfléchissons également à la création de nouvelles activités virtuelles, afin d’aider nos licenciés à garder leur motivation. » Dans la même optique, du contenu et des conseils pour continuer à faire de l’athlé à la maison seront proposés par les services de la Fédération, avec des vidéos, articles et initiatives de clubs relayés sur le site internet et les réseaux sociaux de la FFA.
FFA
Fédération Française d’Athlétisme
Deuxième confinement
Le premier confinement passé, nous pensions que la Covid était derrière nous où presque. Dès le 11 juin dernier, la vie a repris quasi normalement avec certes quelques restrictions. Les compétitions toujours annulées, il ne restait que la Suisse pour pouvoir mettre à profit les entraînements réalisés au cours de ces deux mois sans stade. Puis fin juillet, quelques compétitions reprennent avec, bien entendu, un protocole sanitaire à suivre. Début septembre, la pandémie reprend. On pense que cela va être compliqué à gérer. Le forum des sports a bien lieu. Nous enregistrons bon nombre de demande d’adhésion avec, sur nos têtes, une épée de Damoclès. Va-t-on pouvoir continuer nos entraînements en toute sérénité? La rentrée se fait sous de bonnes auspices. Compétiteurs, loisirs, marcheurs et enfants se retrouvent plein d’enthousiasme. Octobre arrive mais les conditions sanitaires se dégradent! Les « France » sur piste jeunes, une première fois annulée et reportée, sont à nouveau rayés du planning fédéral. Les athlètes qui étaient qualifiés sont anéantis. Tout ça pour ça! Une année vraiment déroutante.
La Région Auvergne Rhône-Alpes se colore de rouge. Le nombre de patients ne cesse d’augmenter. La pratique sportive est autorisée mais avec des groupes comportant seulement six personnes. Le club s’adapte trouvant des solutions pour ne pas pénaliser les jeunes notamment! Entraînement décalé. Il est demandé aux jeunes, surtout de faire attention en gardant leurs distances (pas toujours facile à mettre en oeuvre). Nous attaquons la dernière semaine des vacances de la Toussaint. Les entraînements se poursuivent. Le Camp de Lausanne (enfants de 7 à 9 ans), les poussins sont en groupe de deux, les ados en groupe de 6, tout comme pour les adultes et marcheurs.
Mais jeudi midi, nous recevons un mail de la Mairie nous informant que le stade est à nouveau fermé et ce jusqu’à nouvel ordre. Pas le choix, il faut envoyer un mail aux adhérents. Par précaution, nous nous rendons au stade jeudi soir pour voir si d’éventuels sportifs sont présents, mais personne.
Nous (les encadrants) savons que la situation n’est pas facile à gérer. Si certains sont un peu déçus (on reprend, on arrête), d’autres comprennent. Du côté des dirigeants, pas facile également de satisfaire tout le monde. Nous essayons de faire au mieux. Cependant, ces interdictions ne doivent pas vous empêcher de courir, marcher en respectant naturellement, le périmètre autorisé, soit un kilomètre de votre lieu de résidence, en attendant des jours meilleurs.
Faites bien attention à vous et à vos proches. Gardez les distances réglementaires, appliquez les bons gestes, évitez les contacts et, à défaut de sortir couverts, sortez masqués!
Domi