la Ville d’EVIAN assure un service de restauration scolaire ainsi qu’un accueil avant et après le temps scolaire pour les 4 groupes scolaires de la commune.
Nous sommes à la recherche d’agents en charge de l’accompagnement et de l’encadrement des enfants sur le temps méridien et les temps d’accueil matin et soir.
Les horaires sont les suivants: 7h30 à 8h30 – 11h30 à 13h30 – 16h30 à 18h30
Ces missions sont cumulables.
A savoir : le cumul d’emploi est possible.
Archives par catégorie : Année 2020
Meeting de Lausanne
Ils étaient deux à faire le déplacement au meeting de Lausanne le 15 juillet. Paul Hardivillé et Alexis Giraudineau, tous les deux engagés sur le 5000 m. Dans la série C, Paul Hardivillé prend la 3e place bouclant le 5000 m en 16’06 »87, une première pour lui sur la distance. Dans la série B, Alexis Giraudineau prend la 7e place en 15’13 »12, établissant un nouveau record personnel sur la distance, effaçant de ses tablettes les 15’18 »58 datant de 2018.
Dieu que la montagne est belle!…..
Mise à l’honneur par le chanteur Jean Ferrat, la montagne est un merveilleux havre de paix. Depuis quelques sorties collégiales, le groupe « turbo diesels » pratique sa passion de la course à pied en jalonnant les chemins montagnards de notre région et, il y a de quoi faire ! Jeudi dernier, direction Bernex pour une dizaine de pratiquants sous une chaleur écrasante. Huit kilomètres au compteur pour un dénivelé de 700 m. D’entrée les choses sont claires. Ils débutent par le raidillon de la fétuière, heureusement à l’ombre! Puis direction le château d’Oche. Une petite pose au bassin permet aux coureurs de se rafraîchir. Ensuite le lac de la Case, la pointe de Pelluaz avec vue sur le lac. Splendide. Autres décors de ce magnifique paysage, la vue sur les Cornettes de Bise, le Mont-Blanc et le Chalet de Darbon. La féérie de la montagne a opéré. Les coureurs profitent de cet instant. Il est temps de regagner les voitures. La descente se fait en traversant les pistes de ski. Une sortie appréciée de tout le monde même si ce fut « hard » pour certains. Merci à Manu Pinto pour les photos.
Margot Guepratte coince à Bulle
Elle l’avait annoncé. Elle allait courir à Bulle en mode « light » c’est à dire sans pression. Faire une dernière compétition avant de partir en vacances car, il faut bien l’avouer, la saison est à l’image de la météo, complètement déréglée. Samedi donc, nous prenons la route, direction le stade de Bouleyres. Nous prenons Margot à Publier. Un peu plus loin, sans qu’elle le sache, arrêt à Neuvecelle où nous attend Julie Ducret. Une surprise de taille qui enchante Margot. Après plus d’une heure de voiture, nous voilà arrivés à destination. Le stade est quasiment rempli! Les mesures sanitaires sont appliquées (1 siège sur deux occupés, gel à l’entrée, et, prise des noms des spectateurs). Nous patientons dans les tribunes en attendant la course de notre juniore. Puis il est temps de passer aux choses sérieuses.
A notre arrivée au stade, une autre surprise nous attendait. Philippe, notre photographe, était là équipé de tout ses appareils. Une seule personne était dans la confidence qui n’a jamais lâché le morceau !
C’est accompagnée de Julie (ancienne athlète internationale de course en montagne du club, et, qui n’avait jamais assisté à un meeting sur piste auparavant) que Margot commence son échauffement. Quelques accélérations (qui vont laisser des traces dans les jambes de Julie) et il est temps de se présenter au départ du 800 m. Trois séries au départ. La juniore évianaise étant engagée dans la dernière. Quelques suissesses en lice mais surtout des françaises venues chercher des temps de qualification pour une éventuelle qualification au championnat de France! Margot partie prudemment, ne trouve pas les ressources nécessaires pour accélérer. Ses jambes semblent bétonnées, incapable de réagir à l’emballement final. Son temps : 2’17″64, son plus mauvais chrono sur la distance ! Des raisons à cette contre-performance peut-être. La semaine précèdent la compétition, Margot s’est beaucoup déplacée notamment à Montpellier pour trouver un logement et, depuis le début de semaine, la jeune fille a débuté un job d’été. La fatigue est certainement une des causes de sa désillusion. Il est désormais temps de penser aux vacances avant de retrouver le stade pour préparer les meetings post-confinement, sauf si monsieur Covid revient !
Avant de quitter la région de Gruyère pour un retour en France, nous faisons un dernier effort. Pour Pascal, badminton, pour Margot, squash, et pour Julie et Domi, un ping-pong. Ne vous y méprenez pas. Nous n’avons pas brûlé des calories mais simplement dégusté de bonnes glaces qui portaient le nom des sports de balle. Nous étions à la maison de la raquette, grand complexe sportif dédié aux jeux de raquette. Quant au photographe, il a savouré une belle blonde !
Les photos en cliquant ICI. Merci à Philippe.
Meeting de la Gruyère à Bulle
Le Baccalauréat 2020 : Une drôle de cuvée
Qui dit Terminale dit fin de scolarité pour les élèves du second degré. Mais ce qui est sûr c’est que cette année scolaire restera marquée dans les mémoires. Le jour de diffusion des résultats était, ces années passée, vécu comme un moment d’angoisse. Ai-je réussi cet examen? Aurai-je une mention? Questions que beaucoup se sont posées. Cette année, faute de Covid, les examens, dans la plupart des cas, ont été supprimés. La Terminale est synonyme de tremplin vers une nouvelle destinée qui conduira à une future formation professionnelle par le biais d’études plus ou moins longues selon le degré de formation. Le Bac annulé, le gouvernement a donc pris la décision, pendant la pandémie, d’attribuer l’examen en jugeant du travail effectué tout au long de l’année. Le travail continu de l’élève et ses résultats obtenus ont servi de support à la notation finale pour l’obtention du fameux sésame.
Parmi les athlètes du club, quatre d’entre eux étaient concernés par cette nouvelle disposition de l’Education Nationale. Trois élèves inscrits au lycée Anna de Noailles d’Evian et un seul au lycée de la Versoie à Thonon.
Commençons par le seul lycéen de Thonon Antoine Aflalo qui a décroché son Bac S et pourrait poursuivre ses études à l’UNIL du côté de Lausanne. Mona Bensadoun et Matthieu Ducrettet, tous deux en S, ont également obtenu leur diplôme avec, pour Matthieu la mention Assez Bien. A la rentrée prochaine, « Matt » commencera ses études à l’UNIL de Lausanne en droit. Quant à Mona, la demoiselle traversera le lac pour poursuivre ses études à Lausanne également soit dans le commerce ou le droit ou, peut-être science po. Son choix n’est pas encore arrêté. Enfin, pour terminer ce petit compte-rendu, la dernière bachelière de la promotion 2020, est Margot Guepratte, qui , en plus d’être une excellente athlète, a décroché son Bac avec la mention Très Bien et, surtout, des notes de folie, comme par exemple, un 20 en maths ! Cette mention lui vaut les félicitations du jury. En septembre, la junior prendra la route pour rejoindre Montpellier où elle intégrera la faculté « Licence en sciences politiques ».
Nous adressons nos félicitations à ces quatre jeunes qui seront des nôtres lors de la prochaine saison. En attendant, ils vont profiter de vacances bien méritées.
Un test de haut niveau
A l’initiative de ce test, un jeune étudiant en master 2 , en sciences et techniques des activités physiques et sportives, Jonas Forot, tout juste rentré du Canada où il a suivi un stage de plus de six mois dans un prestigieux laboratoire de recherches à Calgary dont le thème était : l’intensité de l’effort physique (seuil anaérobie). Désirant ajouter à sa thèse des expériences de terrain, le jeune chercheur avait sollicité le référent du département.
Samedi, répondant à l’invitation de Benjamin Rouillon, Référent au sein du Comité départemental d’Athlétisme de Haute-Savoie, Pascal Crouvizier avait convoqué trois jeunes du club à ce test VO2. Ce dernier s’est déroulé sur le stade d’Ambilly sous une forte chaleur. Le but de ce test, analyser les seuils ventilatoires, la fréquence cardiaque maximale, la calorimérie, l’hydratation et la lactatémie.
Johan Chibko a donc ouvert les débats. Quinze minutes de préparation ( prise de poids, équipement d’un masque + branchement à un ordinateur) et d’explications avant de débuter ce test. Parti sur les bases de 12 km/h, « Jojo » enchaînait les tours de stade. Tous les 1500 m de course, Jonas lui prélevait son lactate. Puis le rythme s’est gentiment accéléré, les paliers augmentaient également. Les sifflets de Mélissa, assistante de Jonas, se faisaient de plus en plus rapides. Atteindre le palier maximum d’effort, aller jusqu’au bout de ses capacités physiques, voilà l’objectif à accomplir et, surtout, rester calé au plot quand le bip retentit. Dès que l’athlète décroche, soit celui-ci fournit un effort pour revenir à hauteur du plot soit il est contraint d’arrêter. C’est ce qui est malheureusement arrivé à Johan. Mais avec palier évalué à 20,5, Johan a fait l’admiration de Jonas estimant que Jojo avait les qualités d’un athlète de très bon niveau. Après son test, passage sur la balance et le résultat fut surprenant. Johan avait perdu plus d’un kilo ! Et plus exactement 1 kg 100!
Puis ce fut au tour de notre junior Margot Guepratte. Avant de débuter, même protocole que son camarade. A la différence des garçons, Margot a débuté son test à 10 km/h. Elle aussi, elle effectue ses tours de stade tranquillement. Tout comme Johan, prise de lactate. Les sifflets au passage des plots se font de plus en plus soutenus. Margot semble impassible. Le visage serein ne montre pas de souffrance. Les jambes déroulent de plus en plus rapidement. Allant au bout d’elle même, la jeune fille finit par atteindre ses limites et s’arrête au palier 19 ! Impressionnante tout au long de son test, Margot a aussi marqué les esprits des deux collaborateurs de part son aisance. Suite à sa récupération, la junior est montée sur la balance affichant une perte de 800 grammes après l’effort.
Troisième inscrit à ce rendez-vous, Romain Wyndaele. Après sa déconvenue survenue huit jours auparavant à Berne, le thollogan devait retourner les choses à son avantage. Faire oublier sa triste prestation et se redonner confiance. Avant de s’équiper de tout le matériel nécessaire au test, Romain lâche quelques mots à l’entraîneur: « Tu as raison » puis prend place sur la ligne de départ. Parti sur les bases de 12 km / heure, le senior enchaîne les tours entrecoupés de prise de lactate. L’allure augmente progressivement, tout paraît facile. Quelques passants le regardent ébahis par sa prestation. Des « waouh » coupent le silence du stade. Romain, toujours régulier, continue son effort. Encouragés par ses copains, il cravache ne se laissant pas déstabiliser. Jusqu’où peut-il tenir à ce rythme? Comme Margot, la machine est lancée. C’est un vrai plaisir pour les yeux de le voir évoluer. Alors qu’il est soutenu par les spectateurs (peu nombreux il est vrai !) Romain stoppe net sa course pensant être arrivé à son maximum. Il aurait pu franchir encore 100 m supplémentaires. Mais ceci n’est qu’une supposition, on ne le saura jamais ! Au final, à l’image de Margot, Romain a impressionné fortement Jonas et sa collègue. Il est arrivé au palier 23,5 ! Après être revenu à un rythme cardiaque moins soutenu, passage obligé sur la balance avec la même perte de poids que Margot laissant une image d’un guerrier bien loin de celle laissée la semaine dernière en Suisse allemande, recevant les félicitations d’un Pascal heureux et satisfait de ses troupes.
Même si actuellement, les résultats des trois jeunes ne sont pas connus, il en ressort néanmoins, que les trois athlètes du club ont donné une très belle image de l’association avec des athlètes au fort potentiel physique. Pour preuve, Margot et Romain ont décroché chacun la première place du test, Johan arrivant pas très loin d’eux. En conclusion, le travail mis en place par l’entraîneur s’avère positif sans oublier le sérieux apporté par les athlètes fortement désireux de se surpasser à chaque occasion et, ce test en fut l’occasion.
Les filles sur les pentes du Mont-Baron
On s’entraîne du côté des féminines… Si les conditions sanitaires le permettent elles seront au départ des championnats de France de course en montagne le 27 septembre à Le Dévoluy (PCA) et on pourrait les retrouver la semaine suivante aux championnats de France de trail à GAP (PCA)… un beau programme en perspective…
Athlètes, avez-vous été bernés?
Telle est la question qui restera longtemps sans réponse malheureusement.
Berne accueillait ce samedi le meeting national de la ville. Bien connu des supporters de football les Youg Boys, le Wankdorf, est aussi un magnifique complexe sportif où chaque discipline a son propre terrain de sport!
Partis en mini-bus, conduit par notre photographe Philippe, les huit athlètes d’Off Course étaient enjoués, avec l’espoir de réaliser de belles performances. Les séries de 1500 m se sont enchaînées (4 chez les filles et 6 chez les hommes). Mais avant de parler de chacun, il est bon de souligner un fait, anodin certes, mais qui a eu quelques conséquences. En retirant leurs dossards et après avoir vu les engagements par série, nos jeunes sont allés voir s’ils avaient la possibilité de changer. Les organisateurs leur ont répondu négativement en soulignant qu’ils favorisaient leurs concitoyens. Un peu hébétés, nos jeunes sont partis se changer et, pour certains, commencer leur échauffement.
Inscrit dans la deuxième série, Paul Hardivillé a pris les commandes d’entrée. Servant de lièvre pour ses adversaires, il a tenu le rythme pendant deux tours avant de se faire dépasser sans pouvoir leur emboîter le pas. Sa dépense d’énergie lu a été fatale. Mais qui ne tente rien, n’a rien. Le junior passe la ligne d’arrivée en 4’11″14 et prend le 4e rang. Cuit à l’arrivée, Paul va savourer quelques jours de vacances bien mérités.
Dans la série suivante, trois athlètes d’Off Course avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Vingt-quatre heures après sa participation aux championnats suisses sur 3000 m steeple à Uster dans le canton de Zurich où il a terminé 15e en 9’50″76, à trois secondes de son record personnel, Alexis Giraudineau s’est bien battu. Partis dans le peloton de tête, il a maintenu sa position avant de rétrograder légèrement franchissant la ligne en 4’07″98 prenant la 8e place. Toujours dans cette série 3, Antoine Aflalo n’a pas eu l’explosivité espérée. Un peu enfermé dès le départ, il n’a cessé de se battre contre lui même. A chaque tour, il perdait des places pour au final, prendre le 16e rang en 4’14″54, bien loin de son record personnel. Dépité, Antoine, tout comme Paul, va profiter de ce mois de vacances avant d’enchaîner sur d’autres objectifs. Enfin Victor Germain, dernier engagé du club, a serré les dents dès le passage au 600 m. La douleur ressentie mardi dernier lors de l’entraînement, s’est soudain réveillée le tétanisant. Pas question de mettre le clignotant. La dernière ligne droite est longue et avec beaucoup de volonté, passe l’arrivée en 4’21″67. Dorénavant, le plus important pour notre infirmier est de soigner sa blessure avant de pouvoir rechausser les baskets.
Seul athlète du club présent dans la quatrième série, Johan Chibko a pris ses responsabilités immédiatement. Parti rapidement, notre senior a, d’emblée, prit les commandes menant la course sur un bon rythme mais la concurrence n’est pas très loin. Ne pas se relâcher, ne pas fléchir.Alors qu’il reste cent derniers mètres à couvrir, notre « jojo » ne voit pas surgir son adversaire et termine second en 3’55″83 à quelques secondes de son record personnel. Il a manqué à Johan son finish phénoménal qui lui a valu bien des victoires!
Et que dire de la cinquième série où était engagé Romain Wyndaele? Légèrement enfermé, Romain a du s’employer pour prendre la tête. Un lièvre est choisi pour mener la course mais ce dernier est trop lent. Personne ne bouge. Voyant ses perspectives de chrono s’envoler, le senior fait le choix de stopper sa course à cinq cent mètres de l’arrivée mettant en ébullition le coach.
Après les courses masculines, place à la gente féminine. Pauline Ohl, après son 800 m réalisé à Genève quinze jours auparavant, avait à coeur de marquer les esprits. Engagée dans la série 2, la cadette, après un bon départ, se positionne bien. Plus à l’aise que sur 800 m, elle tient la cadence jusqu’à un tour de l’arrivée avant de voir ses adversaires lui grappiller des places mais elle ne baisse pas les bras. Se battre jusqu’au bout pour ne rien regretter. Les efforts fournis pendant le confinement lors des entraînements lui ont été salutaires. Pour sa première expérience sur cette discipline, Pauline signe un bon chrono en 5’00″50. Satisfaction de l’entraîneur qui espère voir ses performances fondre lors de prochaines échéances.
Enfin dernière engagée du jour, Margot Guepratte dans la série 3. Partie moins vite que sa camarade de club, la junior a bataillé pendant 400 m avant de se positionner en tête. Se retrouvant seule, il faut se battre contre soi-même et surtout contre le chrono. Pas facile mais la jeune fille a un mental d’acier et, surtout, a appris à se « faire mal ». Alors qu’il lui reste moins de cent mètres à boucler, derrière la lutte pour la dépasser est engagée. Encouragée par notre photographe et ses copains du club, l’internationale française maintient sa place au prix d’un bel effort. Son temps: 4’35″50 à quelques dixièmes de son chrono personnel. Deux sentiments envahissent la steepleuse, heureuse de sa victoire mais un peu dégoûtée de ne pas avoir eu plus de concurrence. Ah si les organisateurs avaient accepté de modifier les séries peut-être que les choses auraient été différentes ? Çà on ne le saura jamais.
Malgré tout, ces compétitions en Suisse permettent à nos athlètes de réaliser des chronos ce qui n’est pas donné à tous les clubs français. Comme quoi être frontaliers peut avoir du bon !
Merci à Dominique pour le compte rendu et à Philippe pour les photos.