Dans le cadre de la stratégie de déconfinement progressif, la ministre des Sports Roxana Maracineanu présente les principales mesures qui ont été actées concernant le secteur du sport à partir du 2 juin 2020
André Giraud, président de la FFA, a adressé une lettre ouverte à l’association des Maires de France et des présidents d’Intercommunalité par l’intermédiaire de son président François Baroin, afin de solliciter leur soutien pour la mise à disposition des installations sportives en plein air. Ceci afin de permettre aux clubs de relancer leur activité.
A l’association des Maires de France et des présidents d’Intercommunalité
Monsieur le Président,
Face à cette crise sanitaire sans précédent, la Fédération Française d’Athlétisme, solidaire et soucieuse de l’intérêt général et des enjeux de santé publique, a assumé ses responsabilités avec la cessation de ses activités et l’annulation ou le report des compétitions à tous les niveaux.
Ce 11 mai, l’Etat engage une première phase de déconfinement, le mouvement sportif, dont l’Athlétisme, va devoir réapprendre à vivre avec de nouvelles règles et des contraintes bien sûr.
En étroite collaboration avec notre commission médicale, des recommandations sanitaires pour la reprise de la pratique sont communiquées à l’ensemble de nos structures, aux dirigeants, aux bénévoles, aux entraineurs et aux pratiquants. Cette communication a été construite de manière détaillée pour que chaque type d’intervenant enclenche à son niveau les bonnes mesures.
Nos dirigeants, nos entraîneurs, nos officiels et tous nos athlètes sont impatients de reprendre leurs activités. Le sport, et particulièrement l’athlétisme sous toutes ses formes, deviennent fondamentaux durant la période que nous traversons, pour toutes les tranches d’âge, sur l’ensemble du territoire et sur tous les terrains naturels et aménagés. Nos 2500 clubs sont des lieux d’accueil et d’encadrement adaptés à la reprise de l’activité sportive qu’il est important de privilégier.
Aussi la Fédération Française d’Athlétisme sollicite le soutien solidaire des élus des collectivités locales et territoriales, notamment pour la mise à disposition des installations sportives en plein air. Leur mise à disposition sur des créneaux horaires exclusifs est une condition importante à l’organisation des pratiques et à la reprise de l’activité de nos clubs, associations sportives (Loi 1901).
Dans le respect des libertés locales en s’appuyant sur les valeurs citoyennes qui nous animent, ce fort soutien des élus accompagnera la ferme volonté d’engagement de nos dirigeants, de nos bénévoles et de nos salariés de nos clubs, à tout mettre en œuvre pour que cette reprise des activités physiques et sportives s’organise dans les meilleures conditions, au bénéfice de toute la population.
Dans le cadre de notre mission de service public, la Fédération Française d’Athlétisme met à l’étude un plan de relance adapté à cette nouvelle situation, en étroite concertation avec ses structures déconcentrées et ses clubs.
Premier sport olympique, accessible au plus grand nombre, l’Athlétisme veut aller de l’avant avec de nouvelles animations territoriales pour le bien-être et la santé des Français.
Consciente des efforts déployés depuis deux mois, face à cette situation inédite, historique et mondiale, la Fédération Française d’Athlétisme remercie l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalités de son soutien et de sa démarche engagée pour que le sport avec toutes ses valeurs de lien social, retrouve sa place prépondérante dans la vie locale.
André Giraud, président de la FFA
Montagne / Ce qu’il faut retenir des 106 fiches pratiques publiées cette semaine par le ministère des Sports dans son guide d’accompagnement de reprise des activités sportives
Sports de plein air et d’altitude : ce qui est conseillé, permis, ou interdit
Le comité directeur de la Fédération Française d’Athlétisme a validé ce jour le nouveau calendrier national des compétitions estivales 2020. Condensé sur une période courant de fin août à fin octobre en raison de la crise sanitaire mondiale actuelle, il permettra toutefois le déroulement d’échéances nationales pour l’ensemble des catégories d’âge et l’ensemble des familles de l’athlétisme. Principal temps fort de ce nouveau calendrier, les Championnats de France Elite se tiendront, conjointement avec les Championnats de France Espoirs, les 12 et 13 septembre au Stadium municipal d’Albi.
Du 29 août au 31 octobre prochain, quelque 19 épreuves nationales seront proposées aux licenciés de la Fédération qui auront satisfait aux conditions de qualification.
« La Fédération Française d’Athlétisme a toujours, depuis le début de cette crise sanitaire, œuvré pour maintenir un calendrier de compétitions estival et éviter une saison blanche à nos athlètes, explique André Giraud, Président de la FFA. Nous avons d’ailleurs sondé en ce sens l’ensemble de nos structures : clubs, comités départementaux et ligues régionales ; il est apparu que l’immense majorité des membres de la famille de l’athlétisme français partageait cette volonté. Les compétitions estivales font en effet partie de l’ADN de notre sport ; je suis donc aujourd’hui ravi de pouvoir proposer ces différents rendez-vous à l’ensemble de nos athlètes, de toutes catégories d’âge et de toutes familles de pratique. Ce calendrier s’inscrit, bien entendu, dans la droite ligne des dernières directives formulées par le Premier Ministre et la Ministre des Sports, avec qui nous collaborons au quotidien. Nous espérons désormais que l’évolution de la crise sanitaire, au cours des prochains mois, nous autorisera à maintenir l’ensemble de ces belles et nombreuses échéances. »
La saison estivale 2020
29 août : Championnats de France du 10 000 m à Pacé
5-6 septembre : Coupe de France des spécialités à Lyon-Parilly
12-13 septembre : Championnats de France Espoirs et Elite à Albi (précédée de l’Assemblée Générale de la FFA, le 11 septembre)
13 septembre : Championnats de France d’Ekiden à Liévin
19-20 septembre : Championnats de France d’épreuves combinées à Aubagne
20 septembre : Championnats de France de Semi-Marathon aux Sables d’Olonne
27 septembre : Championnats de France de Course en Montagne au Dévoluy
3-4 octobre : Championnats de France de Trail à Gap
4 octobre : Championnats de France de 10 km à Saint-Omer
4 octobre : Challenge National des Ligues à la Marche à Saran
10-11 octobre : Championnats de France de 24 heures à Vierzon
17-18 octobre : Championnats de France Cadets-Juniors à Lens
24-25 octobre : Challenge National Equip’Athlé Minimes à Dreux
25 octobre : Championnats interclubs nationaux (à Grenoble) et promotion (à Niort) Cadets-Juniors-Espoirs – Annulés
25 octobre : Championnats de France de Marathon à Rennes
25 octobre : Critériums nationaux des 20 et 50 km marche (lieu à confirmer
25 octobre : Championnats de France de Marche Nordique à Chamarande
31 octobre : Coupe de France des Ligues Minimes
31 octobre : Championnats de France de Grand Fond de Marche à Château-Thierry
Date et lieu à déterminer : Championnats de France Masters
« Ce calendrier national sera l’aboutissement d’une saison qui pourra reprendre plus tôt au niveau local, je l’espère dès juillet, détaille Patrice Gergès, le Directeur Technique National. Notre logique, c’est de proposer une saison où la reprise sera progressive, en fonction de ce qu’il sera possible de réaliser, territoire par territoire. Tous les clubs ne pourront pas forcément reproposer des rencontres au même moment, et nos échéances nationales sauront bien sûr innover pour s’adapter à ces réalités exceptionnelles. Nous travaillons ainsi à un mode de qualification particulier pour les championnats de France. Des « France » qui seront d’ailleurs avant tout une grande célébration de l’athlétisme, marqués par le plaisir de se retrouver pour partager notre passion. Bien entendu, nous travaillons aussi à la reconfiguration des épreuves, comme celles de demi-fond, qui ne peuvent, en l’état, être disputées dans le respect des nouvelles directives sanitaires. »
FFA
Fédération Française d’Athlétisme
>> Quelle est la situation du comité actuellement ?
Normalement c’est une période où on est sur la brèche. Là on est contraints et forcés de ne rien faire. Mais bon, il y a des impératifs sanitaires prioritaires. Notre unique salarié Benjamin est passé en télétravail. Il suit sa formation DEJEPS à distance et prépare l’avenir. On n’a jamais été autant en avance sur nos projets (rires). Nos actions en milieu scolaire sont en suspens. Nous avions rencontré des difficultés pour trouver des stades pour nos compétitions estivales, que nous avons dû annuler ! Ce n’est que partie remise et encore merci aux clubs supports d’Annecy et Thonon. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de préciser le rôle important et constant de la Ligue, par ses communiqués et initiatives, tout comme la FFA, qui ont apporté des réponses ponctuelles depuis le début de cette crise sanitaire.
>> Conséquence directe de la pandémie, la plupart des courses hors stade prévues ce printemps/cet été ont été annulées….
Du printemps à l’automne, il y a une soixantaine d’organisations en Haute Savoie, nous sommes un département très axé outdoor. À 75%, tous les organisateurs ont donné rendez-vous en 2021. Ils ont pris leurs responsabilités, ont fait preuve de raison et je les en remercie. Ce sera un manque, un casse-tête pour les clubs en termes financiers mais aussi en matière de convivialité. Gageons que cela n’entachera pas l’ardeur des participants, ni les bons rapports avec les collectivités et leur compréhension.
« Les dirigeants sont avant tout des citoyens »
>> Et vos clubs, comment se portent-ils ?
Ils sont impactés directement, leur vie quotidienne a été complètement chamboulée. Ils ont mis en place beaucoup d’actions pendant le confinement, je trouve ça très bien ! C’est compliqué, mais les dirigeants sont avant tout des citoyens, des parents, des grands-parents, ils comprennent et relativisent. La plupart des clubs sont déjà projetés sur la saison 2020/2021. Ils attendent le feu vert pour redémarrer, ils en ont envie. C’est vraiment la priorité, la reprise des entraînements. Pour retrouver un bon moral, de l’enthousiasme. Puis on préparera la rentrée de septembre. Dans quelles conditions ? Ça dépendra de l’environnement. Ce ne sera pas simple, certains vont être face à de vrais casse-têtes. On sera là pour les accompagner. Le problème sanitaire ne s’arrête pas le 11 mai, il va falloir qu’on vive avec.
« Dans l’athlé, on est habitué à faire de grandes choses avec peu de moyens »
>> Financièrement, faut- il redouter des conséquences pour les clubs ?
Deux clubs nous ont fait remonter des inquiétudes sur le plan financier. Il y a Annecy, qui compte beaucoup sur l’organisation de ses courses hors stade, repoussées en septembre. Et Saint-Julien-en-Genevois, qui se pose des questions car certains de ses athlètes étaient sélectionnés ou qualifiés pour les compétitions internationales de l’année et se retrouvent en difficultés financières. Cinq clubs du département ont des salariés, mais grâce aux mesures d’aides annoncées sur le plan national, ils ont pu affronter cet épisode. Beaucoup auront des répercutions, mais annexes. Financièrement ce passage laissera des traces, toutefois moins que dans d’autres sports. Heureusement, notre sport n’est pas tombé dans les travers de certaines disciplines. Dans l’athlé, on est habitué à faire de grandes choses avec peu de moyens… C’est peut-être ce qui nous permettra de sortir plus vite la tête de l’eau. Nous sommes par ailleurs dans l’attente d’un retour favorable et conséquent financièrement concernant l’ANS (Agence Nationale du Sport, ndlr) pour soutenir nos projets dans le cadre du PSF 2020 (projet sportif fédéral), tant pour notre structure départementale que pour les clubs, car les lendemains vont être complexes à gérer.
>> Autre problématique à prendre en compte, la protection des juges…
Oui, ils sont inquiets. Certains m’ont dit qu’ils ne reprendront pas ou alors pas avant un moment. Cela se comprend, s’ils sont âgés ils ne veulent pas se mettre en danger/mettre les jeunes autour d’eux en danger. Il y a beaucoup de questionnement de leur part. C’est une problématique qui va se poser pour l’organisation des prochaines compétitions, ça va générer sans doute une nouvelle formulation de nos organisations.
Le sport à l’école comme levier pour retrouver de la vitalité ?
>> De votre côté, que pouvez-vous concrètement espérer organiser dans les prochaines semaines ?
Dans un premier temps, afin de préparer l’avenir, nous avons acheté des masques jetables et de la solution hydroalcoolique en quantité, pour nous prémunir. On va faire des propositions de regroupements pour les benjamins/minimes, par secteurs géographiques pour éviter les déplacements, en rassemblant à chaque fois seulement deux ou trois clubs. Mais pour ça, il faudra qu’on ait un accès aux stades, ce n’est pas gagné pour l’instant. Les collectivités ont été claires, la réouverture des équipements sportifs ce n’est pas leur priorité. Dès que ce sera possible, nous avons prévu trois modules pour les dirigeants, par petits groupes. Il s’agira de moments d’échange, de prise de confiance pour aller de l’avant, sans précipitation. Restons très vigilants !
>> Quels leviers pourrait-on utiliser pour aller de l’avant, justement ?
Je suis un fervent partisan du sport à l’école. Nous sommes actuellement sous convention avec deux collèges du département, on travaille aussi avec l’USEP. Ce sera reconduit, les contacts ont été maintenus. Cet épisode pourrait faire prendre conscience que le sport à l’école, c’est important ! On peut imaginer impliquer davantage les clubs, ce serait une manière de retrouver de la vitalité. Rien de bien nouveau d’ailleurs puisque la FFA a signé des conventions avec le milieu scolaire. Dans cet optique notre référent a proposé une activité aux deux structures départementales (Unss et Ugsel) sous forme d’un « challenge vitesse », qui permettra aux jeunes dans certains établissements de se confronter à la performance. Nos partenaires sont volontaires, c’est un défi, nous avons du pain sur la planche et nous en verrons les effets début septembre.
Jessica Bissay (crédit photos : Comité de Haute Savoie)
Au 3e jour d’après, comment se passe le déconfinement ? A Paris, les berges du canal Saint-Martin étaient bondées, non respect des règles de distanciation, de groupe… La visse va donc être resserrée, l’alcool sera interdit sur les berges, les marches du Sacré-Coeur le seront également…
Dans le Chablais, nous pouvons donc, courir, pédaler, faire de la montagne, donc retrouver un peu de notre liberté, en respectant les gestes barrières, 10 mètres entre chaque coureur et cycliste, 5 mètres entre chaque marcheur, par groupe de 10 au maximum, cela sans autorisation
Reprise de l’entraînement donc, mais pas au stade, celui-ci est toujours fermé.
Pour les compétitions sur piste ou de running pour l’instant rien de prévu, les regroupements sont bloqués jusqu’à la mi-juillet.
Il est donc bon de prendre connaissance des guides pratiques post-confinement liés à la reprise de l’activité physique
Bonne reprise à tous
Soyez prudent et prenez soin de vous
Message de Monsieur André Giraud, président de la Fédération Française d’Athlétisme
Brutalement, le 17 mars, nos vies ont changé et l’activité de nos clubs s’est arrêtée. Rapidement nous avons compris que ce ne serait pas une simple parenthèse et que nous vivions une situation inédite, historique et mondiale.
A tous les échelons nous avons dû d’abord nous organiser : informer nos adhérents et nos bénévoles, suspendre nos activités pour certains, organiser de nouvelles formes de travail pour d’autres. Puis très vite nous avons compris que l’athlétisme que nous connaissions et que nous aimions, allait changer et devrait changer. L’annulation de tous les événements, petits et grands, qui faisaient vivre un grand nombre de nos clubs, a affaibli notre modèle économique et sportif. L’athlétisme nous a tous tellement manqué et nous nous sommes aperçus à quel point il était vital de nous retrouver autour des stades, sur les routes, dans les montagnes et les forêts…et de partager lors des déplacements, stages et compétitions dans les clubs.
Ce 11 mai, l’État engage une première phase du déconfinement et l’athlétisme va devoir réapprendre à vivre avec de nouvelles règles, des contraintes, bien sûr, mais avec la volonté farouche de faire grandir à nouveau notre passion. Cette passion va bien au-delà de l’activité physique et tient davantage de l’humain et du partage. Durant le confinement, les pratiques les plus visibles ont été la course à pied, la marche… Ce besoin de se dépenser, de garder un peu de liberté autour de chez soi, nous a démontré que notre sport restait sans doute celui qui est le plus simple à pratiquer, le dernier refuge des sportifs contraints par la crise sanitaire. Quand réussirons-nous, avec ce potentiel incroyable, à transformer notre offre afin qu’elle réponde davantage aux besoins de nos concitoyens ? C’est notre 1er challenge !
Le 11 mai, c’est le point de départ d’un fonctionnement nouveau : rien ne pourra plus être comme avant et ne devra plus être comme avant. Nous n’allons pas reprendre là où nous nous étions arrêtés. Pendant plusieurs mois encore, nous allons d’abord devoir nous adapter à des règles très strictes et contraignantes. De plus, ces 2 longs mois ont permis à beaucoup d’entre nous d’avoir un temps de réflexion et de prise de recul. Certains se demandent s’il n’est pas temps de repenser nos activités et notre mode de fonctionnement qui appartiennent désormais à « l’ancien monde ». J’ai été un acteur de ce monde mais je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut changer. C’est aussi mon rôle en tant que Président de fédération olympique de m’interroger et de vous proposer un athlétisme de « l’après Covid-19 ». C’est une question de survie pour notre sport, même à très court terme !
Des fonctionnements nouveaux vont devoir se mettre en place progressivement si nous voulons continuer à assurer notre mission de service public. Nous serons là, avec toutes les équipes de la Fédération, pour vous accompagner dans cette transition. Nous ne pourrons plus nous contenter de demi-mesures, de légères modifications ici et là. Notre organisation est riche de passionnés et d’experts mais nous croulons sous la lourdeur administrative et nous ne sommes pas suffisamment souples comme l’exige désormais notre société.
Nous n’allons pas renier nos valeurs fondées d’abord sur l’humain. Nous n’allons pas engager ces travaux sans concertation et nous allons devoir agir vite avec des fondamentaux qui guideront le vaste chantier qui s’ouvre aujourd’hui.
Les clubs d’athlétisme vont pouvoir rouvrir leurs portes avec une envie spontanée de recommencer comme avant. C’est très compréhensible et c’est nécessaire pour tout le monde. Le bouleversement du calendrier sportif va tous nous perturber, c’est justement l’occasion de changer nos routines.
C’est la mort dans l’âme que nous avons pris la décision d’annulation des Championnats d’Europe alors que tant de personnes se sont investies, mais l’enjeu sanitaire était trop important et l’idée que la Fédération, ses membres, ses licenciés en subissent les conséquences, nous était insupportable.
Il est temps de revenir à notre raison d’être, à l’accompagnement de nos structures et de transmission de nos valeurs qui nous font tous grandir et donnent du sens à notre quotidien.
Nous souhaitons que la Fédération donne un nouveau souffle au monde du sport. Nous en avons les capacités, l’expérience, la formation, les hommes et les femmes et sans aucun doute les valeurs pour construire le club et les modes de pratique d’après crise. Nous allons vous aider à prendre part à cette transformation : en rassurant d’abord les licenciés sur le fait que nous allons tout mettre en œuvre pour la sécurité sanitaire de notre famille toute entière, grâce notamment à des supports d’informations explicites, mais aussi en vous proposant de travailler ensemble à de nouveaux dispositifs.
Nous travaillons sur un Plan de relance en plusieurs étapes, adapté à la situation, en collaboration avec les Ligues et la Commission médicale prévoyant une saison estivale reportée en septembre-octobre, des recommandations pour la reprise des modules de formation, et chaque fois que cela sera possible, la continuité de l’animation des clubs pendant l’été. C’est dans ce cadre que nous aurons besoin de vous interroger régulièrement à travers des questionnaires simples et rapides, afin de collecter vos idées pour répondre au mieux aux attentes.
Nous sommes convaincus de votre engagement et de votre envie… et nous comprenons les freins qui peuvent être les vôtres. Nous allons tout mettre en œuvre pour instaurer un dialogue constructif avec l’État et ses organes déconcentrés, avec les élus locaux, et trouver les solutions adaptées à chaque situation. Cette période sera riche d’expériences et d’initiatives pour l’ensemble de la famille de l’athlétisme.
Enfin, je terminerai ce message avec une pensée pour le grand nombre de dirigeantes et de dirigeants passionnés et leurs familles, que le Covid-19 a emporté. Unissons-nous en mémoire de toutes les victimes de cette pandémie qui ont participé à la construction de notre athlétisme.
Soyons au rendez-vous et continuons à nous protéger !
André GIRAUD
Président de la FFA
Normalement dernière journée de confinement, en espérant qu’au 2 juin nous ne fassions pas machine arrière, pour boucler la rubrique, la famille Boissenin donne de ses nouvelles…
« Ici tout c’est bien passé et Ambre a bien continué son entraînement : VTT, renforcement musculaire, séances de côtes au château de Larringes et dans les bois (8 montées de 20m de dénivelé chacune) ».