Petite soeur de l’UTMB (ultra trail du Mont-Blanc), la CCC a le statut d’une course unique en son genre, une des plus prestigieuses au monde. Le départ est donné depuis Courmayeur en Italie dans une ambiance de folie, conduisant les participants à plus de 2500 m d’altitude, offrant un panorama exceptionnel (Mont-Blanc / Grandes Jorasses) Le passage au col Ferret marque l’entrée en Suisse par Champex. Après avoir profité du charme de Vallorcine, une dernière montée impitoyable, le vallon des Cheserys, un coin de paradis avec une vue imprenable sur le massif du Mont-Blanc et au bout de 101 kilomètres de course, l’arrivée jugée à Chamonix. Ce sont 1622 trailers qui ont parcouru cette distance et parmi eux, Bertrand Ménétrier qui a bouclé le tour en 24 09’59.
Archives par auteur : D.C
En mode pré-rentrée
Dernièrement, avait lieu à Monthey en suisse voisine, la Montheysanne, réservée uniquement à la gente féminine. Evian Off Course était représenté avec la participation de six athlètes.
Karine Menu, master 1, seule adulte, a pris part aux 10 kilomètres effectuant la distance en 1 h ’00″14 prenant le 61e rang. 117 vétérans dames formaient le peloton.
Les pitchounes avaient 500 m à couvrir. Axelle Rochette a terminé 12e en 2’15 sur 75 inscrites.
Les louloutes, âgées entre 8 et 10 ans, se sont confrontées sur 1000 mètres. 100 midinettes étaient en lice. Zali Dutruel a bouclé la distance en 4’33 terminant à la 21e place.
Enfin, trois gazelles étaient aussi de la fête, sans distinction de catégorie. Poussines, benjamines ainsi que minimes prenaient part à la même compétition.
Heidi Dutruel, poussine, au terme des 2,5 km, s’est classée 16e en 11’14. Marine Ohl, benjamine, a pris la 25e place en 11’44, et sa soeur, Pauline, minime, a terminé 5e en 9’27. Au total, ce sont 54 minettes qui se sont alignées sur cette course.
Mardi 4 septembre, reprise des entraînements pour les catégories poussins à vétérans. Mardi prochain, c’est à dire le 11, ce sont les enfants nés en 2010, 2011 et 2012 qui entreront en scène.
Naïs Racasan: confidence pour confidences
Issue d’une famille de sportifs, connue et reconnue, Naïs Racasan, 4e au championnat d’Europe sur 800 m à Györ en Hongrie il y a quinze jours, a répondu sans tabous à mes questions.
Ex-internationale en montagne, la cadette excelle dorénavant sur piste dominant outrageusement sa discipline de prédilection qu’est le 800 m.
Championne de France du 800 m en 2’06″47!!
Au lendemain de ta finale du 800 m, quel est ton sentiment?
Je suis bien évidemment très heureuse de ce titre. Aujourd’hui, je suis surtout contente d’être enfin en vacances! Après une saison riche en émotions, il est temps de se reposer et de savourer cette médaille.
Deux titres de championne de France (en salle et sur piste) que ressens-tu? Mêmes impressions ou différentes?
Cet hiver en salle, j’étais quand même beaucoup plus émue de mon titre. Je n’avais pas fait une saison avant le championnat comme je l’ai faite cet été. Cet été, j’ai eu plusieurs courses dont les championnats d’Europe qui se sont très bien déroulés. De ce fait, je m’y attendais plus. Mais le chrono d’hier est quand même un peu plus impressionnant: en salle j’avais fait 2’10 en menant de bout en bout et dimanche, même tactique de course mais en 2’06″47. Je suis alors très contente de ces deux titres mais la joie n’est simplement pas la même.
Comment vois-tu la suite de ta carrière?
Comme tous sportifs, cela ne suffit pas d’avoir un titre national. Il faut toujours chercher à progresser, ne pas se reposer sur ses lauriers en attendant que ça se passe! J’aimerais donc continuer ma progression et surtout, aller plus haut.
Peux-tu te décrire en quelques lignes?
Dans ma vie de tous les jours: je suis au lycée à Evian et je passe en Terminale S. Je fais de la musique en plus de l’athlétisme.
D’un point de vue sportif: je cours le 800 m (généralement) J’aime le goût de l’effort que procure la course.
Petite fille d’une grand-mère ayant connu le haut niveau également, que t’a-t-elle inspiré? Question similaire concernant ton papa.
Avoir une grand-mère ayant atteint le haut niveau international est une source d’inspiration. Si Marina a réussi, je peux réussir et nous pouvons tous réussir.
Mon papa est aussi ma plus grande inspiration. Il m’accompagne dans la vie quotidienne, sait me motiver, et je peux lui faire confiance car il connaît le haut niveau. C’est un véritable pilier dans ma vie d’athlète.
Tes objectifs pour le suite: Etudes? Sport?
Je n’ai pas encore de projet bien précis. Mais mon but serait de combiner étude et sport à haut niveau.
Tu t’es retrouvée avec Margot dans le même couloir, dans la même course.Quelles furent tes impressions à ce moment-là?
Cela enlève de la pression: on peut se parler, se motiver, se rassurer sur la ligne de départ, et puis au final, c’est la même sensation qu’à l’entraînement lorsque l’on fait des séances ensemble.
Ta devise? Pourquoi?
Il ne faut jamais baisser les bras, et il faut surtout être patient. Car tout vient à point à qui sait attendre!
Ta ou tes qualités? Angoissée ou pas?
Je sais ce que je veux et je suis prête à tout pour l’avoir, je suis remplie de détermination. Cependant je suis de nature très angoissée et manque souvent de confiance en moi.
Peux-tu me faire un petit résumé de ton WE à Bondoufle?
C’était un très beau week-end rempli d’émotions. J’ai eu la chance de revoir beaucoup de mes amis, de les voir courir; de les voir se battre, et dans le sport, il n’y a rien de plus beau. Même si l’athlétisme est un sport individuel, il forme une véritable communauté que pour rien au monde je ne voudrais quitter.
Merci Naïs de ton implication dans cet entretien.
Toi, Margot et tous les jeunes du club , vous avez dû vous expatrier lors de la réfection de la piste. Vos résultats d’ensemble sont tout à votre honneur notamment sur steeple, car s’entraîner sur le gravier ne fut pas toujours simple.
Merci à la mairie de Publier qui nous a gracieusement accueillis tout au long de l’indisponibilité du stade.
Toi, comme Margot, vous nous avez apporté, tout au long de la saison, des moments intenses.
Maintenant, il est temps de penser aux vacances et de décompresser totalement.
Margot Guepratte: L’amour du risque
Comme je l’ai fait à la suite des « France » de cross, de montagne et d’Elsa, voici maintenant les confidences de Margot Guepratte, médaillée d’argent à Bondoufle.
2e du 2000 m steeple en 7’00″65
A la rentrée 2016, Margot Guepratte, alors licenciée à l’AC Evian, fait le choix de changer de club de sa propre initiative pour progresser d’avantage et suivre des entraînements plus ardus. Le jeu en vaut la chandelle. Elle sait que cela va être dur mais accepte le défi. Les premiers mois furent compliqués mais elle a cravaché d’arrache pied. Elle a connu des instants de souffrance mais n’a jamais baissé les bras, bien au contraire! Aujourd’hui, ces efforts ont été récompensés revenant de l’Essonne argentée et finaliste du 800 m.
Margot, au lendemain de ta finale du 800 m, quel est ton sentiment?
« Je me sens légère comme une plume. J’ai le sentiment du devoir accompli et je suis heureuse d’avoir la chance de retourner courir pour une nouvelle épreuve.
Médaille d’argent sur le 2000 m steeple, as-tu retrouvé le sommeil rapidement avant de prendre le départ du 800 m le lendemain? Pour la première fois, tu t’es retrouvée sur la « boîte », qu’as-tu ressentie?
Vendredi soir, j’ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. J’étais très contente mais je ne me rendais pas encore compte de ce que je venais de faire. Et puis, j’avais tellement envie de courir le 800 m, de retrouver le stade, l’ambiance, la chambre d’appel! Avec papa, on a regardé un documentaire sur les dauphins puis on s’est endormi (c’est vrai que le doc n’était pas très très captivant)
Sur le podium, j’étais vraiment contente de ce que je venais de réaliser. Je voyais mon papa, ma maman, Pascal et Domi me faire des grands ‘coucous’ de la main, ça me faisait rire! C’est un moment un peu court mais hyper appréciable.
A-t-il été difficile de te remobiliser pour le 800 m?
Non pas du tout. J’abordais ce week-end en pensant essentiellement au steeple.Une fois l’épreuve passée, j’avais vraiment envie de courir à nouveau sur ce stade. Ravie et impatiente de faire ma course.
Comment as-tu abordé les éliminatoires?
Je les ai abordés avec légèreté et envie. Passer en finale me tenait vraiment à coeur après la désillusion à Val de Rueil (France en salle cet hiver) Le 2000 m steeple m’a véritablement aidé car il m’a donné confiance et m’a remonté à bloc. Je n’étais pas stressée car j’avais déjà en poche une médaille et dans ma tête, ma mauvaise expérience en salle. Mon objectif était rempli, ce n’était que du bonus.
Peux-tu te décrire en quelques lignes?
Je suis une fille réservée. Quand je suis avec des personnes que je ne connaît pas, je suis mal à l’aise. Parfois même, les gens pensent que je les apprécie pas, ce qui est faux, c’est juste que je n’ose pas m’imposer. La timidité vaincue, je suis une jeune fille rigolote, qui adore parler. Souvent on se confie à moi. J’adore aider les gens, avoir une petite contribution à leur joie et leur bonheur en apportant mon soutien dans leurs moments plus douloureux.
Tes objectifs pour la suite: Etudes? Sport?
Cette année, je passe en première ES et j’ai le bac de français en juin prochain. Le but c’est obtenir des points d’avance pour le bac général l’année suivante. Jusqu’à présent, tout c’est bien passé, alors j’espère que cela va continuer. Pour le sport, j’espère prendre autant de bonheur comme cette année et avoir toujours la même envie à l’entraînement comme en courses. Mais mon objectif principal est de réussir à combiner amis, famille, cours, sport et ma santé mentale!
Tu t’es retrouvée avec Naïs dans le même couloir dans la même course. Quelles furent tes impressions à ce moment-là?
C’était drôle qu’on soit dans le même couloir! Les 120 premiers mètres, je n’ai pas été bousculée et en finale, c’est un fait rare, alors merci Naïs!! Plus sérieusement, on n’a pas papoté très longtemps mais avant les ordres du starter, on s’est souhaitée bonne chance se concentrant à nouveau. J’ai trouvé la situation plutôt cocasse d’être aux côtés de ma partenaire d’entraînement!! Naïs venait pour le titre, ce qui faisait un contraste avec moi qui n’était pas attendue en finale au vue des bilans de la saison.
Ta devise? Pourquoi?
Cette année avec une amie, on a essayé de vivre en suivant cette phrase: »Juste une seconde ». Ainsi, dans les moments difficiles, on se dit que ce n’est qu’un moment, que ça va passer et qu’il ne faut pas renoncer. A l’inverse, on n’oublie pas que tout va très vite et qu’il faut profiter de chaque instant parce que rien ne garantit que ça va durer. Avec cette phrase, on relativise un peu tout.
Ta ou tes qualités? Patiente ou non? Angoissée ou pas?
Je ne me connais pas bien moi-même alors c’est un peu compliqué. (vive l’adolescence!!) Je dirai que je suis simple, que je ne me prends pas la tête. Je suis patiente pour certaines choses mais je n’aime pas attendre pour des choses qui auraient dues être faites. Je n’angoisse pas vraiment avant une course et même avant un examen. A ce moment-là, on a déjà fait tout le travail en amont.Il ne reste plus qu’à exploiter toutes les choses acquises auparavant. J’angoisse plus quand je vois les choses à acquérir pour arriver à mon objectif. Mais après, l’envie prend le dessus et je me remets au travail.
Peux-tu me faire un petit résumé de ton W.E à Bondoufle épreuve par épreuve?
2000 m steeple: J’étais plus stressée que les autres épreuves parce que j’avais des « responsabilités ». Deuxième au bilan des engagées, j’avais de l’avance sur la troisième. Quelle sensation d’arriver sur la course avec le statut de favorite potentielle!
Durant la course, j’essaie de rester avec Claire Palou, vice championne d’Europe de la spécialité. Dans le premier 1000 m, j’arrive à faire jeu égal avec elle. Puis elle accélère, alors je tente de limiter les dégâts en conservant un écart raisonnable entre nous deux. Je me retrouve seule et continue à me battre. La dernière barrière approche et patatras! Je chute et m’effondre dans la rivière. Mais pas le temps de réfléchir, il y a une médaille à aller chercher. Je repars. L’écart avec mes adversaires est suffisamment grand et je réussis à conserver mon rang. J’arrive trempée mais HEUREUSE: Médaille d’argent!!
800 m série: Je voulais vraiment passer en finale. Ils prenaient la première de chaque série ( il y en avait 4) et les 6 meilleurs temps. Sachant que n’ai pas un gros « finish » je devait courir vite pour espérer me qualifier. Engagée dans la série 2, j’arrive à tirer mon épingle du jeu dans les 50 derniers mètres. Je finis 2e et obtiens ma place en finale en 2’14!! Nouveau record personnel pour ma part! Trop contente.
800 m finale: La course est partie très vite sous l’impulsion de Naïs. Quatre filles essaient de la suivre. Je décide de rester en retrait car je sais pertinemment que si je fais le premier 400 m trop rapidement, je vais me griller. Dernier tour, je vois que l’écart est grand avec les filles de devant (10 m), je donne tout quitte à être lactique trop tôt. A la fin du premier virage, j’en double une, mais mes jambes sont fatiguées! A 50 m de l’arrivée, une fille me double, j’essaie de m’accrocher mais impossible. Je finis 5e en 2’12″96!! Un nouveau record personnel à mon actif! Oublié la fatigue. Je suis tellement heureuse de ce fabuleux chrono.
Je garderai de ce championnat un merveilleux souvenir. »
Merci Margot pour ce moment de confession. Bon été.
Titouan Haan champion de France sur 3000 m steeple
Après son titre universitaire glané en juin dernier à Marseille, et sa belle prestation lors du meeting régional d’Ambilly où il a décroché le titre, Titouan Haan, participait vendredi soir à la finale nationale du 3000 m steeple juniors, une heure avant celle de Margot.
Ce sont 24 prétendants au titre qui se sont présentés sous les ordres du starter et parmi eux, Titouan. L’ancien licencié d’Off Course, figurait parmi les vingt premiers au bilan français mais au vue de sa dernière course, présentait un bon potentiel. Parti prudemment, il y a 7 tours et demi à accomplir, le sociétaire de Décines Meyzieu Athlétisme, ne brûlait pas les étapes, attendant patiemment son tour. A trois tours de l’arrivée, il remonte ses adversaires petit à petit, pour se positionner aux alentours de la cinquième place. Devant le rythme s’est accéléré, il ne faut pas décrocher.
A 800 m de la ligne, l’homme de tête augmente l’allure, entraînant sans son sillage le neuvecellois. Il reste 400 m à boucler. Titouan, qui s’est rapproché, lance un sprint phénoménal de loin, ne baissant pas pavillon. Au terme d’une dernière ligne droite de folie, franchit l’arrivée en héros devenant le nouveau champion de France de la spécialité en 9’07″30, améliorant son précèdent chrono de plus de 20 secondes et termine la saison au 4e rang du bilan français.
Même si Titouan s’est éloigné pour cause d’études, il reste néanmoins toujours présent dans nos coeurs. A la fin du championnat, lui, ses parents et son entraîneur sont venus félicités Pascal pour tout le travail fait ces années passées en amont. Pendant quelques minutes, larmes et émotion étaient au rendez-vous ce ce grand moment.
Pour clôturer sa saison, Titouan sera présent en fin de semaine en Belgique pour le dernier rendez-vous sur piste de la saison.
Manon Laporte championne de France de Triathlon des ligues
Quinze jours après avoir remporté une belle médaille d’argent individuel en aquathlon, la benjamine Manon Laporte était à Gray, commune de la Haute-Saône en Franche-Comté, pour participer au championnat de France de triathlon des Ligues en compagnie d’une autre benjamine et deux benjamins. Chacun des qualifié devait réalisé un triathlon (400 m de natation dans une Saône à 26°- 10 km à vélo pour finir par 2 km en course à pied). Manon a eu la difficile tâche de lancer la relais, meilleure nageuse du relais, face à 70 concurrents allant de la catégorie benjamines à juniors. Ayant beaucoup de mal à faire sa place, a dû se résoudre à partir de l’arrière (çà pousse dur parmi les nageurs) mais réussit un tour de force en sortant première benjamine de l’eau. La partie vélo est plus difficile car peu habituée à une telle distance. Après une belle remontée en course à pied, Manon passe le relais en 3e position. Ses trois autres coéquipiers ont fait, tour à tour, une belle prestation sans chutes, sans pépins techniques décrochant le titre de champions de France de triathlon des Ligues par équipe. Sur le podium, après avoir reçu tous les quatre leur médaille d’or, et un beau maillot tricolore, ils chantent à l’unisson la Marseillaise, la main sur le coeur, sous les yeux remplis d’émotion de leurs parents.
Après ses titres en cross (départemental et régional) son titre sur le 1000 m piste ce printemps, sa médaille d’argent en aquathlon et aujourd’hui le titre suprême en triathlon,Manon épuisée, va savourer dorénavant un repos amplement mérité. Nous la retrouverons début septembre les batteries chargées, prête pour de nouveaux défis athlétiques.
France cadets: Un feu d’artifice pour finir
Tout avait bien commencé dès l’entame de ces championnats vendredi soir, avec la médaille d’argent de Margot Guepratte.
Samedi matin, place aux séries du 800 m, avec 32 participantes, où l’on retrouve Margot en compagnie de la détentrice de la meilleure performance de la saison en 2’06″45, Naïs Racasan. Toutes deux se qualifient pour la finale du dimanche avec 10 adversaires.
Dimanche matin, le petit déjeuner est pris plus tard, on flâne dans les chambres en attendant l’heure. A midi, les deux cadettes vont se restaurer alors que nous, nous « tapons » une belote. Il est 13 h. Il est temps d’aller au stade pour cette ultime épreuve de la saison. Les visages sont fermés, un petit rictus sans plus. Arrivées, nous assistons aux dernières épreuves de ces trois jours de compétition. Petit à petit, nous sentons la pression montée. Ces demoiselles partent à l’échauffement, situé à l’extérieur du stade Robert Bobin. Des accélérations, quelques exercices (montée de genou, talon – fesses) et déjà il faut se rendre en chambre d’appel. Il est 14 h 50. Le silence, la concentration ont fait place aux bavardages, aux plaisanteries. En extérieur, la température est élevée, dans les coulisses de la chambre d’appel également.
Puis à 15 h 10, les dix finalistes rentrent dans l’enceinte du stade prêtes à affronter leurs deux derniers tours de piste de la saison. Les visages sont crispés. Encore quelques petites accélérations et le starter appelle les concurrentes à se positionner dans leur couloir respectif. Est-ce le hasard, mais les deux licenciées d’Off Course se retrouvent côte à côte, couloir 5. Dès le coup de pistolet, Naïs prend les commandes, derrière la lutte est lancée. Il faut se frayer un chemin et le plus rapidement possible. Ne pas courir sur l’extérieur et surtout, respecter les consignes!
A 400 m de la ligne, Naïs continue sa progression sans se soucier de ses adversaires creusant un écart. Margot pointe alors en 7e position. A 250 m de l’arrivée, après trois course dans les jambes, elle tente le tout pour le tout, pointant en 4e place mais dans la dernière ligne droite, elle voit ses efforts vains, dépassée dans les derniers mètres. Elle finit néanmoins à une magnifique 5e place en 2’12″96, améliorant, en 24 heures ,son chrono personnel établi lors des éliminatoires en 2’14 » 62. Une performance de niveau « National 3 »!!
Naîs loin devant, ne se préoccupe pas de la concurrence franchissant en superbe vainqueur la ligne en 2’06″47, nouvelle championne de France de la spécialité.
Voir en finale deux filles du MEME CLUB au MEME COULOIR, cela n’est jamais arrivé. Un moment qui nous a tous délectés.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, en réalisant une telle performance, Naïs a effacé des tablettes fédérales le chrono obtenu par Floriane Bernard en 2005 en 2’08″22 en championnat. Pour la cadette, autre satisfaction, sa sélection en équipe de France pour disputer en octobre prochain les Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires (Argentine).
En conclusion de ce week-end: Deux médailles, argent pour Margot et or pour Naïs. Des performances reconnues par bons nombres d’entraîneurs. Huit jours après la médaille d’argent d’Elsa sur le 1500 piste à Niort, EVIAN OFF COURSE peut se targuer de faire parti des clubs de demi fond à la pointe du succès.
Trois médailles nationales du jamais vu dans les annales du club évianais.
Avant de clôturer cette belle saison 2017 / 2018, nous tenons à remercier Philippe, le photographe, toujours au coeur de l’action, encore cette semaine. Gilles, pour son apport technique sur le passage des haies notamment pour le steeple, les entraîneurs, et supporters présents dans les gradins.
Si il devait y avoir une reconnaissance d’entraîneur, nul doute que la palme reviendrait à Pascal Crouvizier, qui place toujours un voire deux poulains en finale au même titre que le président / entraîneur d’Ambilly, Alex Fournival.
Maintenant place aux vacances, oublier le stade, les séances et profiter du lac, de la plage avant de rechausser les baskets en septembre.
Voir les photos ici
Margot / Naïs, Elsa, le club est FIER de VOUS!