34e édition de la montée du Nid d’Aigle au départ du Fayet, manche de la coupe du Monde de course en montagne, label national, manche de la coupe de France… pas mal une des plus anciennes courses de montagne de Haute-Savoie. Les drôles de dames qui entourent Pascal sur la photo n’ont pas pris cela à la rigolade, la palme revient à Hélène Darragon, prenant une excellente 9e place au classement scratch féminin, 4e chez les M0F, bouclant son parcours de 20,400 km et 2002 m positif en 2h18’12, Florence Bairros, 12e, 7e senior femmes, 2h25’06 », Anaïs Boucansaud 16e, 9e senior femmes 2h30’17 », Virginie Voisin 28e, 8e M0F en 2h58’16 ». Chez les hommes Aurélien Jacquier, 94e, 9e MOH en 2h26’53 » et Pascal Hardivillé à la poursuite de ses drôles de dames, 171e 4e M4M en 2h58’19 ».
Un petit coup de chapeau également aux deux marcheuses engagées sur le même format, Nathalie Hardivillé et Béatrice Boucansaud.
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Archives par mois : juillet 2021
Championnat de France OPEN: Au tour de Romain Wyndaele
Huit jours après les cadets / juniors, le stade municipal de Bondoufle sera à nouveau sous les feux des projecteurs avec l’organisation du championnat de France Open réservé aux juniors / espoirs/ seniors hommes et femmes, et à condition d’avoir réalisé les minima requis. Lundi parution de la liste des potentiels qualifiés. Margot Guepratte et Antoine Aflalo font partis des heureux élus tout comme Romain Wyndaele. A peine sortis de leur national en juniors, les deux jeunes gens déclarent forfaits préférant rester sur une bonne note. Choix logique et compréhensible. Seul, Romain répond positivement à cette qualification. Ce sera le 1500 m pour celui qui sera le représentant de la gente masculine. Cinquième temps des engagés, seulement quelques centièmes les séparent, le senior aura à coeur de réaliser une performance.Pour ceux qui désirent voir sa course, le départ sera donné ce dimanche 18 juillet à 12 h 55.
Championnat de France cadets à Bondoufle: Découverte et révélation
Deux cadettes qualifiées au championnat de France sur piste et à Bondoufle fait remonter dans la mémoire des responsables du club une situation similaire mais dans une autre épreuve. En effet, il y a trois ans, en finale du 800 mètres, deux évianaises étaient au départ (Margot Guepratte et Naïs Racasan) et dans le même couloir. Ce vendredi, engagées sur le 2000 m steeple, les deux cadettes ont défendu leurs chances avec deux scénarios différents.
Alys Mathonnet : La découverte d’un grand championnat
Pour sa première année au club, la jeune fille a découvert l’entraînement soutenu, les séances parfois difficiles à encaisser. Pas facile au début de son arrivée de suivre la cadence des habitués. Filles et garçons évoluent à leur rythme mais toujours ensembles. Rougie par les entraînements durs, Alys ne s’est jamais plainte, écoutant avec attention les consignes. Les mois ont passé. En dépit de la Covid, les séances ont toujours eu lieu en s’adaptant à la situation.
Enjambant les haies avec aisance à l’entraînement, le coach l’a dirigée vers le steeple. Que ce fut dur au début mais la cadette s’est adaptée .Les compétitions ont repris. Evian, Grenoble, Ambilly. C’est d’ailleurs là qu’elle a décroché son sésame. Cadette première année et premier « France », impensable il y a quelques mois. Avec un chrono qualificatif établi en 7’55″74, Alys a découvert à Bondoufle l’ambiance particulière d’un « France ». Un immense stade, une chambre d’appel, un monde inconnu pour la jeune fille. Il est 20 h 40 quand les 28 cadettes sont appelées sur la ligne de départ. Que de monde! Partie dans la foulée de sa copine Pauline, la néophyte passe les barrières mais cède du terrain notamment dans le passage de la fosse. Elle s’accroche et, après cinq tours de piste, franchit la ligne en 8’04″52 terminant au 27e rang de ce 2000 m steeple. Forcément un peu déçue à l’arrivée, Alys n’a pas à rougir de ce résultat. Arrivée en terrain inconnu, elle a engrangé de l’expérience et, si l’aventure se répète l’an prochain, elle aura à coeur d’effacer des tablettes le classement 2021.
Pauline Ohl : La formidable surprise du week-end
Privée de championnat de France pour cause de Covid, Pauline à l’image de sa complice Alys, va découvrir l’ambiance d’un « France » avec en premier lieu, le stress. En pénétrant au stade, elle constate la grandeur du lieu. Ceux qu’elle a fréquenté jusqu’à présent paraissent minuscules. Après deux heures de repos à l’hôtel, direction le stade pour sa première compétition.
Tout comme Alys, elle se présente, vendredi soir, au départ du 2000 m steeple avec un peu de stress. Septième temps au bilan français de sa discipline, « Paupau » a une carte à jouer. Vingt-huit filles sur la ligne et, chacune a sa chance. Alors tout donner pour ne rien regretter. Entraînant Alys dans son sillage, Pauline prend un bon départ, franchissant les haies avec beaucoup de facilité. A chaque tour, elle creuse un écart sur ses adversaires. Devant, le podium semble se dessiner. Ne rien lâcher, continuer sa progression. Au passage de la dernière fosse, encouragée par une poignée d’évianais, elle allonge sa foulée pour prendre une magnifique 6e place et, cerise sur le gâteau, elle bat son record personnel de neuf secondes. Son temps: 7’21″04! Même si au bilan national, la jeune fille garde le 7e rang, le chrono réalisé a fait le bonheur de Pauline mais aussi du coach. L’investissement (athlète / entraîneur) a porté ses fruits et, ce n’est que le début.
Au lendemain de sa finale du 2000 m steeple, la cadette, qualifiée également sur le 3000 m plat, se présente sur la ligne de départ sans complexe ni stress. Le passage par la chambre d’appel, l’entrée sur le stade avec les vingt-sept autres participantes, elle connait. Avec un chrono établi sous la pluie à Thonon en mai dernier ( 11’04″40), la demoiselle n’a rien à perdre, bien au contraire. Ne faisant pas partie des favorites de l’épreuve, elle a tout le loisir d’évoluer à sa guise. Bien partie, Pauline ne se laisse pas déstabiliser. Devant ses adversaires ont fait le « trou ». Pauline en chasse « patate » maintient son effort pour ne pas se faire décrocher d’avantage. Puis aux tours 4 et 5, depuis les tribunes, on a le sentiment qu’elle subit la course. Ayant un peu ralenti, un groupe de trois filles les rejoint. De ce fait, le rythme s’élève. Pauline réagit et, à trois cent mètres de l’arrivée, accélère pour prendre la 15e place, inespéré au vu du bilan, mais le plus impressionnant, c’est son chrono: 10’42″89 soit 22 secondes de moins! Un temps qui laisse Pascal pantois. Il savait qu’elle avait progresser mais là, son chrono parle de lui-même.
Au soir de notre retour à la maison, le coach a salué les belles performances de ses ouailles. A commencer par Margot déclenchant un sentiment de soulagement et de réussite même si ce n’était pas gagné d’avance. Antoine, qui malgré son erreur de débutant sur la fin de sa course, a réussi un superbe chrono. Pauline, qui pour lui, est la belle révélation de ce week-end notamment sur le 3000 m plat, et, enfin Alys, qui a vécu deux jours intenses avec la club dans une ambiance de folie, et qui, pour sa première expérience nationale, à savourer un formidable moment même si le résultat obtenu n’est pas celui escompté. Mais promis, elle fera mieux l’an prochain!
Un grand merci aux photographes des trois jours passés dans l’Essone: Marine Ohl et Philippe R. Merci à Sébastien Ohl et Inès Laury venus soutenir les athlètes sans oublier B.G, l’ami qui nous est précieux. Merci surtout, au chauffeur , Pascal Crouvizier, qui a assuré l’aller / retour de ce voyage.
Les cadettes vont partir profiter de vacances amplement méritées et reprendront le chemin des entraînements fin août pour une préparation « montagne » avec l’objectif des France à Ancelle (Hautes-Alpes).
La saison 2020 / 2021 prendra fin officiellement ce week-end (17 /18 juillet) pour l’ultime épreuve sur piste, le championnat de France OPEN, avec l’engagement du chef de file des garçons: Romain Wyndaele sur 1500 m toujours à Bondoufle. Bonne chance à lui et croisons les doigts pour qu’il nous fasse rêver à nouveau !
EOC dans la presse
EOC dans la presse
Championnat de France juniors à Bondoufle : une médaille d’argent qui vaut de l’or et des records personnels
Vendredi matin ambiance détendue dans le mini bus. Direction l’Essonne où se déroulent les championnats de France cadets / juniors et plus exactement au stade municipal Robert Bobin de Bondoufle. Après six heures de route, nous voici arrivés au stade, lieu que nous connaissons bien. Il y a trois ans déjà, la ville parisienne accueillait cette même compétition. Pour Alys et Pauline, c’est la découverte d’un stade immense, conçue comme une arène antique.
Après le contrôle des tests PCR, les athlètes récupèrent leurs dossards respectifs, qui serviront aux différentes épreuves choisies. Il est temps d’aller à l’hôtel, de se reposer quelques heures avant de revenir pour les finales du soir. Vers 18 heures, nous voilà de retour à Robert Bobin. Changement de décor. Les visages des quatre finalistes se crispent un peu. La décontraction fait place, tout doucement, au stress.
Les épreuves de steeple débutent à 20 h 20. Le premier à fouler le tartan du stade est Antoine Aflalo. Onzième au bilan sur 3000 m steeple, il n’a rien à perdre, bien au contraire. Après un bon échauffement, il se présente à la chambre d’appel vingt minutes avant son départ. Les dés sont jetés. Vingt-quatre athlètes sur la ligne dont notre Dandy. Un peu bousculé au départ, Antoine s’extirpe du groupe, se positionnant au milieu de peloton. Après trois tours, le junior remonte ses adversaires pour se retrouver parmi les trois premiers. Action trop précoce pour son entraîneur. Se sentant bien, Antoine garde cette position les deux tours suivants. Au son de la cloche qui indique aux coureurs qu’il reste 400 mètres, le jeune homme ne voit pas l’accélération des autres concurrents et dans le dernier virage, perd sa place. Dans les tribunes, les encouragements se font plus pressants et, un autre athlète le double à nouveau. Il reste à peine soixante mètres à couvrir. On pense tous qu’il va mettre les « gaz » et terminer sa course magistralement mais c’est tout le contraire qui se produit. Il finit presque en « roue libre » ce qui provoque chez le coach une grosse colère. Certes le chrono est fantastique (9’13″73!) mais pas la manière!! Antoine franchit la ligne en 6e position.
De sa dernière ligne droite, Antoine en a eu vent après sa course, et tout au long du week-end. Lors de son prochain steeple, il se remémorera dans un coin de sa tête les mots forts de son entraîneur et ne cherchera pas à renouveler un tel final. En réalisant ce superbe chrono, Antoine garde toujours sa onzième place au bilan national avec une performance de niveau N3 avec un gain de douze secondes au compteur et un nouveau record personnel pour l’étudiant!!.
Pas le temps de débriefer sa course qu’il faut se tourner vers le départ du 2000 m steeple juniors filles. Après bien des hésitations, des questionnements, Margot Guepratte prenait sa décision quant à son choix de course. Ce sera le 2000 m steeple et le 800 m. Dans un premier temps, déçue de ses résultats d’ensemble, la junior voulait tout arrêter. Mais après mûre réflexion, Margot revenait sur ses premières impressions et optait pour l’épreuve où elle était le plus à l’aise c’est à dire le steeple. Choix approuvé par son coach. Après son échauffement avec Pascal, Margot entre en chambre d’appel. Tout comme Antoine, elle est seule face à son destin. Va-t-elle déjouer les pronostics, aura-t-elle la force d’aller jusqu’au bout? Tiendra-t-elle la distance? Toujours est-il que la jeune fille comme son entraîneur sont en plein doute.
Dès l’entame de la course, Margot légèrement enfermée, réussit à se sortir de ce piège. Passer les obstacles sans encombres, ne pas fléchir. Pendant deux tours, les 24 engagées de cette finale restent groupées. Margot, sur les conseils de son coach avant le départ, accélère. Quatre concurrentes suivent sa foulée. Elles sont cinq pour trois médailles. Qui va céder? A huit cent mètres de la ligne, seules quatre demoiselles sont encore en lice. Voyant une de ses adversaires touchée les barrières à chaque passage, Margot lui met la pression. A dernier passage de la fosse, pas une des quatre filles ne se détachent. Alors qu’il reste la dernière haie à franchir, Solène Muller d’Obernai chute! Le podium est fait mais dans quel ordre? Pas le temps de tergiverser. Il faut foncer. la victoire semble acquise mais pour l’argent, ce n’est pas encore acté. Oublier l’effort consenti, il faut rester sur la dynamique. Et, dans un dernier sursaut d’orgueil, Margot coupe l’arrivée en seconde position, décrochant une magnifique médaille d’argent inespérée il y a encore quelques jours. Son temps: 6’58″99! Son meilleur chrono de l’année sur cette distance. Comme indiqué dans le titre de cet article, cette médaille d’argent équivaut à de l’or!
Compétitrice dans l’âme, Margot, malgré ses nombreux doutes, à toujours cru en elle et en son mentor, sans oublier son entourage, faisant taire ceux qui l’avaient déjà classée dans les oubliettes. Au moment de la remise des prix, dans les gradins c’était une explosion de joie et de cris.
Il est temps de retourner à l’hôtel car samedi matin, la junior doit être en forme pour les séries du 800 m dont elle détient le 20e temps au bilan.
Samedi 11 h 45, départ de la seconde série pour Margot. La première série vient de se terminer. Il faut faire moins de 2’15 pour espérer rentrer en finale. Deux tours à boucler. C’est rapide. Mais, vu des tribunes, le rythme paraît lent. Au second tour, l’allure augmente. Objectif pour Margot, terminer parmi les deux premières pour être sûre d’aller en final ou, espérer faire partie des deux meilleurs chronos repêchés. Résultat: Margot finit 3e en 2’16″86! Rien est certain. Il faut attendre la dernière course du 800 m pour pouvoir exulter. Dès le départ ce cette troisième série, la cadence semble élevée, puis soudain les dix filles en lice s’observent baissant le rythme. A l’arrivée, le chrono parle de lui même, seules les deux premières seront de la finale. Enorme cri de joie dans les gradins, Margot est QUALIFIEE et comme dirait l’entraîneur, « pour un poil de c….. »
Dimanche, les compteurs sont remis à zéro. Engagée au couloir 1, Margot doit sortir rapidement pour éviter les bousculades. Chahutée, bousculée, elle tente de se défaire de ses adversaires. A trois cent mètres de la ligne, elle tente d’accélérer mais marquée à la culotte, elle ne réussit pas à passer. Les filles à l’avant augmentent le rythme. Margot ne peut les suivre. Elle termine à la 7e place en 2’19″96. Certes, ce n’est pas son meilleur temps, mais après ses désillusions tout au long de la saison écoulée, notamment face à la Covid, ce résultat est béni des dieux.
Il est temps pour ces deux juniors de penser aux vacances après une année compliquée ou arrêts et reprises ont rythmés les entraînements. Ils reviendront en septembre tout ragaillardis et plein d’énergie pour affronter une nouvelle saison chez les espoirs.
EOC dans la presse
EVIAN-LES-BAINS. Des athlètes d’Off Course médaillés au France vertical et steeple
Evian Off Course à l’assaut des Memises : victoires et places d’honneur
Ils étaient seize membres du club ce dimanche matin présents au pied de la télécabine de Thollon pour prendre part à la montée des Memises, annulée l’an passé pour cause de pandémie. Au programme de cette journée, une course de 7 km pour les cadets et, pour les plus âgés, un tracé de 9 km à travers la montagne chablaisienne.
Sur le petit parcours, doublé des cadets avec la victoire en 44’34 du jeune Jules Chauvin, suivi quelques minutes plus tard de son camarade de club, Théo Leite en 47’36.
Sur le grand parcours (9 km), victoire au général du jeune Bernaz Julien, spécialiste du ski Alpinisme. Côté Off Course, la première adhérente à franchir la ligne fut Hélène Darragon en 54’30 devançant de deux secondes son compagnon Aurélien Jacquier. N’y aurait-il pas un geste de galanterie? Hélène remporte le général ainsi que la catégorie des masters 0. Quant à Aurélien, il monte sur la 3e marche du podium des masters 3 en 54’32.
Après sa deuxième place à la grimpée de la Dent d’Oche, Stéphane Gatouillat s’empare du premier rang chez les masters 4 en 58’19.
Les femmes engagées sont à mettre à l’honneur. Après la domination d’Hélène, on soulignera la victoire de Danièle Blanc (M3) en 1 h 10’02. En junior fille, après être rentrée de Bondoufle dans la nuit, Inès Laury gagne sa catégorie en 1 h 10’39. Reprise de la compétition pour la jeune maman, Mélanie Boucansaud, qui prend le 4e rang au scratch et gagne chez les seniors en 1h 10’25. Classée dans la même catégorie qu’Hélène, Gabrielle Servoz monte sur la 2e marche du podium en 1h 25’36. Chez les masters femmes 4, victoire également pour Odile Curdy en 1h 14’52.
Classement des gars d’Off Course: Jérémy Suzanne 6e M0 en 1h 04’51. En M2, Habib Yaker 5e en 1h 08’20. Cyrille Bronnert, de retour à la compétition, finit 8e en 1h 10’08. Sébastien Ohl, de retour aussi de Bondoufle, prend le 9e rang en 1h 12’39. Dans la catégorie M4, Michel Bruel 5e en 1h 18’38. Enfin, en master 5, nouveau podium pour Philippe Neyrolles qui termine 3e en 1h 05’13.
Au programme de ce week-end, la montée du Nid d’Aigle à Saint-Gervais mais également le trail des Gets.
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EOC dans la presse
Trail / Assaut des Mémises. Le skieur-alpinisme Bernaz s’impose aux Mémises